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Dans un quartier paisible de Ganshoren, à l’ombre de la Basilique de Koekelberg à Bruxelles, un banal pavillon abrite une réalité bien plus complexe. Ce foyer familial, avec ses deux enfants, semble ordinaire à première vue. Pourtant, à l’intérieur, l’Anti-Overvalbrigade Bruxelles (AOB), une unité policière spécialisée, mène une opération qui dévoile l’ampleur du combat contre le trafic de drogue dans la capitale belge.
Une découverte alarmante au cœur d’un foyer tranquille
Lors d’une perquisition, les membres de l’AOB trouvent sur la cheminée un sac contenant plus de 30 000 euros. Quelques instants plus tard, dans la cave, dissimulés à côté du linge sale, plusieurs kilos de drogue sont découverts. Le suspect minimise son implication, se présentant comme un petit poisson, pourtant les quantités saisies racontent une autre histoire.
Une mission nocturne auprès de la brigade d’intervention
Le photographe Sébastien Van Malleghem, de retour à Bruxelles après douze ans d’absence, a accompagné pendant plusieurs nuits cette équipe d’élite. L’AOB, spécialisée dans les interventions à haut risque, agit principalement la nuit. Équipés de gilets pare-balles et d’armes d’assaut, les agents n’hésitent pas à procéder à des arrestations musclées face à des criminels souvent violents.
Un combat prioritaire face à une criminalité croissante
La lutte contre le trafic de drogue à Bruxelles est devenue une priorité face à la multiplication des violences urbaines. Ces derniers mois, la ville a été le théâtre de nombreuses fusillades et agressions au couteau, parfois fatales. Malgré les arrestations répétées et les saisies importantes réalisées par l’AOB, la police peine à contenir une criminalité en expansion constante.
Selon Van Malleghem, le déséquilibre des forces est manifeste : « C’est une guerre difficile à gagner ». L’impression qui ressort de ces nuits passées aux côtés des policiers est celle d’une lutte inégale, où les risques ne cessent de croître.