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Le procès de Mohamed Medjdoub, accusé de l’attentat à la bombe à Lyon survenu le 24 mai 2019, a marqué les esprits, notamment par le mutisme de l’accusé durant les six jours d’audience. Ce jeune homme de 29 ans, ancien étudiant en informatique algérien, a enfin pris la parole le 7 avril dernier, juste avant que la cour d’assises spéciale de Paris ne se retire pour délibérer.
Un silence pesant
Durant toute la durée du procès, Medjdoub n’a montré aucun signe d’interaction avec les magistrats ni avec les témoins. Les psychiatres et psychologues qui l’ont évalué ont dressé un portrait alarmant de sa personnalité, décrivant un jeune homme *« narcissique »*, *« égocentré »*, et fondamentalement *« dangereux »*. Sa radicalisation a été qualifiée de *« totale »*, alimentée par un profond mépris pour ceux qu’il considère comme des *« mécréants »*.
Une déclaration surprenante
Lors de sa première prise de parole, l’accusé a fait état de son *« mépris »* pour la *« France des Croisés »* et a affirmé que son attentat avait été une *« réussite totale »*. Il a insisté sur le fait que tous ses objectifs avaient été atteints, bien qu’il n’ait pas précisé quels étaient ces objectifs. *« Je ne dis pas ça pour flatter mon ego, c’est la vérité. C’est une victoire totale »,* a-t-il affirmé, révélant ainsi une conviction déconcertante.
Les conséquences de ses actes
Le 24 mai 2019, l’attentat à la bombe artisanale avait causé une quinzaine de blessés dans une rue piétonne du centre de Lyon, provoquant une onde de choc dans la ville. La gravité des actes de Medjdoub et son discours lors du procès soulèvent des questions sur la radicalisation et la prévention de tels événements en France.
Les débats autour de la justice et de la sécurité dans le pays continuent de s’intensifier, alors que les autorités cherchent des solutions pour contrer la radicalisation et prévenir de futurs actes de violence.