Le président Emmanuel Macron a déclaré, lors du Conseil des ministres du 19 novembre 2025, que \ »parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants\ », selon des propos rapportés par Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, dans son compte-rendu. Il a souligné l’importance d’une politique de prévention et d’une approche interministérielle, du très local à l’international. Cette prise de parole intervient dans le cadre du débat public déclenché par l’assassinat, jeudi 13 novembre, à Marseille de Mehdi Kessaci, frère d’un militant engagé contre le narcotrafic.
Macron dénonce les financements du narcotrafic par les bourgeois des centres-villes
Selon Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, Macron a évoqué notamment que \ »parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants\ » et a insisté sur \ »la nécessité d’avoir une approche interministérielle du très local à l’international\ ». Cette prise de parole s’inscrit dans un contexte où les autorités veulent intensifier la prévention et la mobilisation des forces.

La question du narcotrafic est au centre du débat public depuis l’assassinat jeudi à Marseille de Mehdi Kessaci, le frère d’un militant engagé contre le narcotrafic. Dans l’échange, Benoît Payan, maire de Marseille, a dénoncé l’insuffisance des moyens et a réclamé l’installation du parquet national anticriminalité organisé (Pnaco) à Marseille: \ »Il nous faut des moyens de police judiciaire, scientifique et financière\ ».
Réactions et mesures après l’assassinat à Marseille
Selon plusieurs sources, mardi, le président avait appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que pour le terrorisme, à l’issue d’une réunion d’urgence à l’Élysée sur le sujet. Cette orientation vise à intensifier la coordination entre les services et à déployer des moyens renforcés.
Lors d’une conférence de presse à Berlin, le chef de l’État a déclaré: \ »Ce qui a été fait\ », \ »et même réussi, dans la lutte contre le terrorisme\ », \ »nous devons le faire\ » sur le narcotrafic, appelant à une approche totalement intégrée allant du local à l’international.

Des responsables locaux et nationaux appellent à des mesures concrètes: des moyens supplémentaires pour la police judiciaire, scientifique et financière et, à Marseille, l’installation du parquet national anticriminalité organisé (Pnaco).