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Emmanuel Macron, le président de la République, a récemment fait preuve d’humour en utilisant des vidéos parodiques générées par intelligence artificielle, qu’il a partagées sur ses réseaux sociaux. Cet événement survient juste avant le sommet sur l’IA qui se déroule à Paris.
Un coup de communication audacieux
Dans une série de vidéos, Emmanuel Macron apparaît dans des rôles amusants, notamment en tant qu’OSS 117 ou en influenceur coiffure, chantant des morceaux populaires. Le président s’est amusé dimanche à rassembler ces parodies pour promouvoir le sommet qui s’ouvre le 9 février, à Paris. « Bien joué… C’est assez bien fait, ça m’a plutôt fait rire », a-t-il commenté dans une vidéo authentique publiée sur Instagram, introduisant les séquences créées par des internautes.
« On peut faire de très grandes choses avec l’IA »
Les vidéos parodiques montrent le président dans des situations cocasses, comme dansant sur « Voyage, voyage » de Desireless, ou prenant la place de Jean Dujardin dans une scène emblématique d’OSS 117. « Plus sérieusement, avec l’intelligence artificielle, on peut faire de très grandes choses : changer la santé, l’énergie, la vie dans notre société », a-t-il souligné. Il a ajouté que la France et l’Europe doivent jouer un rôle clé dans cette révolution technologique.
Le sommet sur l’intelligence artificielle à Paris
Le président a expliqué que le sommet vise à rassembler des chefs d’État et des dirigeants du secteur pour discuter des enjeux variés liés à l’IA, qu’ils soient diplomatiques, politiques, économiques, éthiques ou juridiques. Le clip se termine sur une note humoristique où Macron se transforme en Mc Gyver, plaisantant : « Là, c’est bien moi ». Il interviendra également lors du journal de France 2 pour affirmer le rôle de la France dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Précautions face à l’IA dans le journalisme
Jean-Rémi Baudot, président de l’Association de la presse présidentielle, a averti des conséquences de l’intelligence artificielle sur le journalisme. Il a noté que face aux deepfakes et aux manipulations, il devient de plus en plus difficile pour les citoyens de distinguer l’information de la désinformation. Il a souligné que le journalisme de terrain est essentiel pour limiter ces effets négatifs.