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Mahmoud Khalil : Soin et Défense des Droits des Palestiniens
Mahmoud Khalil, étudiant palestinien en études supérieures à l’Université de Columbia, s’est décrit comme un prisonnier politique lors de ses premières déclarations depuis son arrestation, justifiée par son rôle dans les manifestations en soutien aux Palestiniens.
Selon l’agence Reuters, l’administration de l’ancien président américain Donald Trump cherche à expulser Khalil, résident permanent aux États-Unis. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont dénoncé son arrestation, la qualifiant d’atteinte à la liberté d’expression et de violation des procédures légales.
Une Lettre de Contestation
Plus de 100 législateurs démocrates de la Chambre des représentants ont remis en question la légalité de son arrestation dans une lettre adressée à l’administration Trump. Les avocats du ministère de la Justice américain affirment que Khalil, âgé de 30 ans, est susceptible d’être expulsé car le secrétaire d’État Marco Rubio a estimé que sa présence aux États-Unis pourrait avoir des « conséquences graves sur la politique étrangère ».
Un Test pour la Liberté d’Expression
La situation de Khalil représente un test pour les tribunaux sur la manière de tracer la ligne entre la liberté d’expression garantie aux citoyens et résidents par le premier amendement de la Constitution américaine, et la perception de l’exécutif selon laquelle certaines manifestations pourraient compromettre la politique étrangère.
Déclaration de Mahmoud Khalil
Dans un message publié mardi, Khalil a déclaré : « Je m’appelle Mahmoud Khalil, et je suis un prisonnier politique ». Il a ajouté que son arrestation est le résultat direct de l’exercice de son droit à la liberté d’expression, en défendant la « cause de la Palestine libre » et en dénonçant le génocide à Gaza, qui, selon lui, a repris toute sa force avec les frappes israéliennes récentes, ayant causé la mort de plus de 400 Palestiniens.
Les avocats de Khalil demandent sa libération immédiate, notant qu’il est devenu résident permanent légal aux États-Unis l’année dernière, et que sa femme est enceinte de huit mois.
Les Réactions aux États-Unis
Son arrestation le 8 mars a suscité des manifestations dans plusieurs villes américaines, y compris New York, où des centaines de personnes se sont rassemblées à Times Square pour réclamer sa libération.
Accusations de Racisme
Trump a promis d’expulser les militants pro-palestiniens ayant participé à des manifestations sur les campus universitaires en réaction à la guerre d’Israël contre Gaza, suite à l’attaque du mouvement palestinien Hamas en octobre 2023. Il a allégué que les manifestants étaient antisémites et soutenaient les militants de Hamas.
En revanche, les défenseurs des droits palestiniens, y compris certaines organisations juives, affirment que les critiques de leur mouvement sont souvent confondues à tort avec de l’antisémitisme, en raison de leur soutien aux droits palestiniens et à la résistance face à l’agression israélienne.
Khalil a déclaré que son arrestation démontre un racisme anti-palestinien. Enfin, Reuters rapporte que le gouvernement américain n’a pas précisé en quoi la présence de Khalil pourrait nuire à la politique étrangère américaine, rappelant que Trump l’a accusé, sans preuve, de soutenir Hamas, alors que son équipe juridique affirme qu’il n’a aucun lien avec le mouvement palestinien.