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Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Nétanyahou subit une pression immense tant en Israël qu’à l’étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens risquent une « famine généralisée », d’après les déclarations de l’ONU.
Pression pour un cessez-le-feu
Selon le plan approuvé par le cabinet de sécurité israélien, l’armée se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza, une zone largement dévastée, tout en distribuant une aide humanitaire aux civils en dehors des zones de combat.
Manifestations à Tel-Aviv
Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l’AFP ont estimé le nombre de manifestants à plusieurs dizaines de milliers, tandis que le Forum des familles des otages avançait le chiffre de 100 000 participants. Les autorités n’ont pas fourni d’estimation officielle.
Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, appelant le gouvernement à obtenir leur libération.
Tensions autour des otages
Mor Zahiro, proche d’un otage tué, a déclaré à l’AFP : « Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu. »
Le Hamas, qui retient encore 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé que la décision israélienne d’occuper Gaza signifierait le « sacrifice » de ces otages, capturés lors de l’attaque de ce groupe contre Israël le 7 octobre 2023.
Réactions internationales
Le plan de Nétanyahou a suscité des critiques internationales, de l’Allemagne à l’Union européenne, en passant par la France, la Chine et de nombreux pays musulmans. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé un « nouveau crime » et a souligné l’urgence de prendre des mesures pour y mettre fin.
Situation actuelle à Gaza
Actuellement, l’armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza. Selon les données du ministère de la Santé du Hamas, l’opération israélienne aurait causé la mort de 61 369 personnes, principalement des civils. De son côté, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1 219 personnes en Israël, majoritairement des civils.
Samedi, le porte-parole de la Défense civile de Gaza a rapporté que 37 personnes avaient été tuées par des frappes israéliennes, y compris des civils attendant de l’aide alimentaire.