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Manuel Valls, ancien fidèle d’Emmanuel Macron, réaffirme dans une interview ses critiques sur le macronisme et appelle à une recomposition du paysage politique. Dans un entretien publié, il affirme qu’il y a « un mélange de cynisme et de mesquinerie » dans son év eviction du gouvernement Lecornu II, et il déclare ne pas comprendre « la décision du président de la République et de son Premier ministre ». Il dépeint le macronisme comme « la négation du politique » et dénonce « l’absorption pure et simple des partis traditionnels ». Promouvant un cap différent, il affirme que l’adhérence à la pure loyauté et la technocratie n’ont pas d’avenir et ajoute que « Ni amertume ni rancoeur » ne doit pas masquer une remise en cause profonde. Il précise qu’il faut « inventer autre chose » et viser une coalition allant « du centre droit aux socialistes ».
Critique du macronisme et appel à une recomposition
Selon ses propos, il décrit le macronisme comme « la négation du politique » et reproche l’absence de clarté dans la conduite du gouvernement. Il affirme que l’éviction est le fruit d’une logique d’absorption des partis traditionnels et d’un pouvoir technocratique, plutôt que d’un engagement collectif. Il réitère son commentaire sur la nécessité de penser autrement: « inventer autre chose » et bâtir une coalition allant « du centre droit aux socialistes » autour d’un projet commun.
Une coalition centriste et sociale pour 2027
Désormais, le Barcelonais plaide pour « inventer autre chose » : une coalition allant « du centre droit aux socialistes », portée par un projet commun et non pas par le seul rejet des extrêmes. Il présente ce cadre comme une alternative au cycle actuel et envisage une recomposition politique en vue de la présidentielle de 2027.
Épisodes passés et contexte: Nouvelle-Calédonie et dissolution
Sur le dossier de la Nouvelle-Calédonie, il rappelle des engagements signés et la nécessité de refonder l’action publique dans les territoires ultramarins. Sur le plan national, il revient aussi sur la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, décrivant cette décision comme « la décision incompréhensible et incomprise de la dissolution a jeté le pays dans une crise démocratique qui peut aboutir à une crise de régime. Ce poison ne pourra véritablement être écarté qu’à l’occasion d’une élection présidentielle. » Enfin, il évoque son autre chapitre personnel, notamment une condamnation en Espagne pour financement illicite et les implications sur son retour sur le devant de la scène politique.