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Marche des Fiertés 2025 à Paris : artistes, mobilisation et tensions

by Sara
Marche des Fiertés 2025 à Paris : artistes, mobilisation et tensions
France

Ce samedi 28 juin, la Marche des Fiertés s’élance à Paris avec une programmation musicale vibrante, entre fête, lutte et tensions en coulisses.

Une manifestation engagée

La Marche des Fiertés LGBTQIA+ s’apprête à faire vibrer Paris ce samedi 28 juin. Pour cette édition 2025, le cortège s’élancera à 13h30 depuis le métro Palais-Royal – Musée du Louvre pour rejoindre la place de la Nation. Organisée par l’Inter-LGBT et une soixantaine d’associations, la manifestation entend rappeler que l’égalité des droits reste un combat toujours d’actualité.

Depuis 2023, les chars ont disparu du cortège, au nom d’un engagement environnemental. Une décision qui n’a en rien entamé l’énergie de l’événement : au fil des rues, slogans, fanfares et percussions rythmeront une marche à la fois festive et revendicative.

Concerts, drag shows et cabaret

À l’arrivée, dès 17h, la place de la Nation se transformera en scène à ciel ouvert pour le Grand Podium. Gratuit et ouvert à tous, ce concert géant incarne le cœur battant de la Pride parisienne. À la présentation : Mademoiselle Kiss et Noam Sinseau, pour guider le public jusqu’à 21h30.

Côté programmation, le groupe Camion Bip Bip promet un set festif et débridé, suivi par Kalika, autrice-compositrice révélée par son album Adieu les monstres.

La star drag Nicky Doll, figure emblématique de Drag Race France, livrera une performance. Claude-Emmanuelle assurera un DJ set et le collectif Afro Queer Rising viendra bousculer les codes avec un cabaret. Le tout ponctué de prises de parole militantes et de vidéos de sensibilisation contre les discriminations.

Un contexte tendu, une présence contestée

En revanche, l’événement se déroule cette année dans un climat plus tendu. La venue annoncée du collectif Eros, groupuscule d’extrême droite se revendiquant « gay patriote », a provoqué une levée de boucliers. Accusé de transphobie, islamophobie et se déclarant anti-intersectionnel, le groupe est rejeté en bloc par les organisateurs.

« Il est hors de question qu’un collectif transphobe ait le droit de marcher », a déclaré Clara Privé, vice-présidente de l’Inter-LGBT. L’association affirme que les 130 structures participantes s’immobiliseront si Eros parvient à intégrer le cortège. En 2024 déjà, ses membres avaient tenté de perturber la marche.

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