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Marine Le Pen a vivement critiqué l’Union européenne lors d’un discours prononcé lundi dans le Loiret, la qualifiant d’ »empire marchand, wokiste, ultralibéral ». Réunissant ses alliés de l’extrême droite, elle a affiché son intention de « remettre de l’ordre » en Europe.
Un discours offensif contre l’UE
Dans un discours énergique à Mormant-sur-Vernisson, près de Montargis, Marine Le Pen a d’emblée dénoncé l’Union européenne, la décrivant comme un « empire marchand » qui va à l’encontre des intérêts des nations européennes. Elle a cité : « L’Union européenne coche toutes les cases, c’est un empire marchand, wokiste, ultralibéral. Et parce que c’est sa nature, sa volonté, c’est un empire contre nos nations. C’est un empire qui manipule et menace des désordres, impose et opprime. »
Des promesses non tenues
Le discours se tenait dans le cadre d’une « Fête de la victoire » marquant un an après les élections européennes, où le Rassemblement national avait remporté la première place. Marine Le Pen a critiqué l’UE, la qualifiant de « cimetière de promesses non tenues politiquement » et d’une « machine bureaucratique froide, impersonnelle, autoritaire dans l’âme ». Elle a annoncé qu’elle ne voulait pas quitter la table, mais plutôt « finir la partie et la gagner » pour « reprendre le pouvoir en France et en Europe ».
Critique de la politique migratoire
Marine Le Pen a également exprimé son opposition aux politiques migratoires de l’UE, qualifiant celles-ci de projet visant à « dessaisir les États de leur droit le plus sacré, celui de décider qui entre et qui reste sur leur sol ». Elle a déclaré : « Un pacte avec le diable, un pacte de submersion migratoire de l’Europe, un pacte de dilution démographique, un pacte de disparition culturelle de l’Europe. »
Hostilité à l’égard des projets militaires de l’UE
Sur la question de la guerre en Ukraine, Marine Le Pen a manifesté son hostilité envers ce qu’elle a qualifié de « projet de guerre programmé » dans lequel l’UE serait actuellement engagée. Elle a mis en relief la nécessité de tourner le dos à des politiques qui, selon elle, nuisent aux intérêts des Européens.
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a également pris la parole à cette occasion, soulignant l’importance de ces enjeux pour l’avenir de l’Europe. Le rassemblement a ainsi révélé les tensions croissantes entre les mouvements nationalistes et les institutions européennes.