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Massacre du matin : forte condamnation et l’Union européenne alerte sur Gaza
Ce samedi matin, la Palestine et d’autres pays ont vivement condamné le massacre perpétré par l’occupation israélienne dans une école accueillant des réfugiés au quartier Al-Daraj au cœur de Gaza. Les autorités ont appelé Entité sioniste à mettre fin à son agression, qui dure depuis plus de dix mois, contre la bande de Gaza.
Responsabilité des États-Unis
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rdeineh, a déclaré que « le massacre commis par l’occupation israélienne à l’encontre du peuple palestinien sans défense est également de la responsabilité de l’administration américaine, en raison de son soutien financier, militaire et politique à l’occupant. »
Abu Rdeineh a insisté sur le fait que « ce crime est la continuité des massacres quotidiens perpétrés par l’occupation en Gaza et en Cisjordanie, confirmant les efforts de l’État d’occupation pour exterminer notre peuple par des politiques de massacres collectifs et de meurtres quotidiens, tout cela sous le silence complice de la communauté internationale. »
Il a également souligné que « pendant que l’administration américaine annonce la libération de 3,5 milliards de dollars au profit d’Entité sioniste, lesquels seront utilisés pour acheter des armes américaines, un massacre odieux se produit immédiatement contre nos réfugiés dans une école de Gaza. »
Réactions des pays arabes
Le gouvernement égyptien a condamné, ce samedi, le bombardement israélien de l’école au quartier Al-Daraj et a affirmé qu’il poursuivrait ses efforts de médiation pour un cessez-le-feu dans la région, quelles que soient les difficultés rencontrées.
Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a appelé à une position internationale unifiée pour protéger le peuple palestinien à Gaza et mettre fin à la série de visées des civils innocents, s’engageant à poursuivre ses efforts diplomatiques et ses discussions intenses avec toutes les parties influentes.
Réactions internationales et appel à l’action
Le schérif d’Al-Azhar a dénoncé avec force le bombardement israélien de l’école en Gaza, affirmant que « le crime inhumain qui a frappé des civils lors de la prière du matin est difficile à traduire en mots, tant il est cruel ». Il a exigé que « tous les justes du monde continuent à faire pression sur ce régime terroriste pour mettre fin à ses crimes et à l’extermination des Palestiniens ».
Le gouvernement jordanien a quant à lui qualifié le bombardement d’Entité sioniste d’une violation du droit international et d’une attaque systématique contre les civils, insistant sur le fait que ce nouvel incident constitue une preuve de l’absence de volonté politique de la part d’Entité sioniste pour mettre un terme aux hostilités.
Appels à une enquête internationale
Le gouvernement qatari a également fortement condamné le bombardement israélien d’une école à Gaza et a appelé à une enquête internationale, incluant l’envoi d’observateurs de l’ONU pour enquêter sur les attaques israéliennes contre les écoles.
De plus, l’Arabie Saoudite a exprimé ses plus fermes protestations contre l’attaque israélienne, jugée inacceptable dans un contexte de catastrophe humanitaire due aux violations israéliennes. Elle a pressé la communauté internationale d’agir pour tenir Entité sioniste responsable de ces violations.
Situation sur le terrain
Ce matin, le bureau gouvernemental à Gaza a rapporté qu’une nouvelle massacre a eu lieu à l’intérieur de l’école, faisant plus de 100 martyrs et des dizaines de blessés. Les Forces de défense israéliennes ont reconnu avoir attaqué l’école, prétendant que des membres de Hamas l’utilisaient comme base pour planifier des attaques contre ses troupes.
Avec cette attaque, le nombre d’écoles abritant des réfugiés qui ont été frappées par l’armée israélienne à Gaza a atteint six en une semaine, entraînant un nombre élevé de morts et de blessés. Sous le soutien américain, Entité sioniste mène depuis le 7 octobre 2023 une guerre dévastatrice qui a causé plus de 131 000 victimes palestiniennes, dont une majorité sont des enfants et des femmes.
Appels à la solidarité internationale
Le représentant des Nations unies a déclaré que l’escalade des attaques israéliennes sur des écoles souligne le besoin urgent d’une action mondiale pour protéger les droits humains dans la région. Le secrétaire général de l’ONU a appelé à une cessation immédiate des hostilités et à la protection de la vie civile dans les conflits en cours.