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Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise (LFI), n’a pas hésité à critiquer la décision d’Emmanuel Macron concernant la reconnaissance de l’État de Palestine, la qualifiant de « presque un non-événement ». Bien qu’il ait salué ce geste comme une « victoire morale », il appelle à des actions plus concrètes et significatives.
Une reconnaissance accueillie avec réserve
Jeudi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaîtrait l’État de Palestine lors d’une intervention prévue en septembre aux Nations unies. Les membres de LFI, qui avaient longtemps milité pour ce geste symbolique, ont cependant exprimé leur déception. Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a souligné que cette reconnaissance est le fruit d’une mobilisation populaire à travers le pays en soutien au peuple palestinien.
Mélenchon appelle à une réponse plus forte
Mélenchon a déclaré sur son blog que la décision de Macron était insuffisante. Il a pointé du doigt le retard pris par le président, le qualifiant de « signal de faiblesse » et a averti que cela ne ferait qu’accroître les souffrances des populations à Gaza. Il a exprimé la nécessité d’un « signal beaucoup plus fort », afin que la France prenne conscience de la gravité de la situation.
Le leader insoumis suggère même une intervention de l’armée française pour « approvisionner la zone » et mettre en défi le gouvernement israélien. LFI appelle également à des sanctions contre Israël, à la rupture de l’accord d’association économique avec l’Union européenne, et à la suspension des livraisons d’armes.
Des revendications partagées par d’autres partis
Les demandes de LFI ont reçu un écho favorable chez d’autres formations politiques, notamment le Parti socialiste et les Écologistes, qui partagent des préoccupations similaires concernant le conflit israélo-palestinien.
Une stratégie politique en cours
Un dirigeant de LFI a déclaré que malgré les défis, le mouvement n’a jamais renoncé à son engagement sur la question de Gaza. Avec un retournement d’opinion en faveur des Palestiniens, il espère que cela se traduira par des gains politiques pour le parti. Cependant, cette position est critiquée par certains, comme Olivier Faure, qui accusent LFI de vouloir monopoliser la défense de la cause palestinienne.
Maintenir la pression pour la paix
LFI ne prévoit pas de relâcher ses efforts sur la question palestinienne. Deux de ses députées font actuellement partie d’une « Flottille de la liberté » qui s’est dirigée vers Gaza. Le mouvement prévoit également d’organiser un événement majeur sur la paix lors de ses universités d’été, qui se tiendront fin août à Valence.