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Lors d’une conférence internationale intitulée « Un pont pour la croissance commune » qui s’est tenue au Sénat italien à Rome le 29 janvier 2024, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a accueilli la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ce moment marque une étape importante dans les relations entre l’Italie et l’Union européenne, surtout dans le contexte actuel des tensions avec les États-Unis sous la présidence de Donald Trump.
Une position délicate face à Trump
Giorgia Meloni se trouve dans une situation compliquée. Elle espérait établir une relation spéciale avec Washington, mais se rend compte que Trump adopte une approche agressive envers l’Europe. En réponse aux droits de douane imposés par les États-Unis, Meloni a annoncé que l’Italie se tenait fermement aux côtés de Bruxelles. Elle a déclaré : « Aux droits de douane, on répond par des droits de douane ».
Une réaction attendue mais controversée
Ce changement de ton n’était pas prévu, car Meloni avait précédemment critiqué certains dirigeants européens, y compris Emmanuel Macron, qui prônaient des réponses strictes aux États-Unis. Cependant, face à la menace des droits de douane américains, la Première ministre adopte une position plus ferme.
Les implications économiques des droits de douane
Les ministères italiens examinent les conséquences potentielles des nouvelles barrières commerciales. Les droits de douane sur l’acier et l’aluminium, fixés à 25 %, ne semblent pas susciter d’inquiétude majeure, la situation ayant déjà été rencontrée sous Trump sans dommages permanents. Cependant, le gouvernement craint que des mesures réciproques de la part des États-Unis nuisent à des secteurs clés de l’économie italienne.
Une diplomatie en évolution
Meloni doit désormais équilibrer sa relation avec Trump tout en soutenant l’unité européenne. Elle se prépare pour une vidéoconférence du G7 prévue le 24 février, où la question des droits de douane sera à l’ordre du jour, parallèlement aux discussions sur la guerre en Ukraine. Meloni souhaite jouer le rôle de médiatrice, mais doit aussi maintenir une position ferme au sein de l’Union.
Les implications pour la sécurité européenne
En dépit des efforts de Meloni pour renforcer les liens avec Trump, elle sait que l’Union européenne ne peut pas soutenir seule l’Ukraine sans l’appui des États-Unis. Si Trump décidait de réduire son soutien à l’Ukraine, cela poserait un véritable dilemme pour l’Italie, qui doit maintenir son engagement envers l’UE même si cela déplaît à certains au sein de son propre parti.
Conclusion sur l’unité européenne
Meloni et son ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, mettent l’accent sur la nécessité de maintenir l’unité au sein de l’Europe. Ils conviennent que tout pas vers la paix doit impliquer l’Europe comme acteur central. La détermination de Meloni à soutenir l’Ukraine tout en naviguant à travers les défis posés par Trump est un indicateur clair de la complexité des relations internationales actuelles.