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Les menaces de Donald Trump concernant l’imposition de nouveaux tarifs automobiles suscitent des inquiétudes au sein de l’industrie, bien que les détails restent flous. Les tarifs devraient entrer en vigueur autour du 2 avril, mais les pays ciblés et le montant des droits de douane restent indéterminés.
Des menaces qui laissent planer le doute
Trump a déclaré, « Nous voulons fabriquer des voitures à Detroit », justifiant ainsi ses récentes menaces tarifaires. Le président américain a évoqué la possibilité d’imposer des tarifs de 50 à 100 % sur les voitures fabriquées au Canada. Toutefois, ses déclarations sont si vagues qu’il est difficile de comprendre exactement contre qui ou quoi il s’adresse.
Des tarifs en préparation
Lorsqu’un journaliste lui a demandé à la Maison Blanche : « Vous avez mentionné des tarifs automobiles l’autre jour, quand comptez-vous les mettre en œuvre ? », Trump a répondu :
“Dans les prochains jours, peut-être autour du 2 avril. J’ai prévu de les faire le 1er avril, croyez-le ou non. Je suis un peu superstitieux. En fait, nous avions prévu cela pour le 1er avril, et j’ai dit, ‘Faisons-le le 2 avril.’ Vous savez combien cela coûte ? Ça coûte beaucoup d’argent, juste ce jour-là.”
Il a ensuite demandé à un aide présent dans la salle : « Nous allons le faire le 2 avril, n’est-ce pas ? », ce à quoi l’aide a confirmé la date.
Une situation incertaine pour l’industrie
Malgré ces annonces, le flou reste total concernant le montant des tarifs et les pays concernés. Ces dernières semaines, Trump a menacé d’imposer des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique, de Chine et du Canada, incluant un tarif de 25 % sur les importations mexicaines et canadiennes. Bien que ces tarifs aient initialement été prévus pour le 1er février, la date a été repoussée au 4 mars.
Les réactions à ces menaces de la part des experts de l’industrie et des dirigeants ont été mitigées. L’UAW s’est opposé aux tarifs et le PDG de Ford, Jim Farley, a qualifié ces mesures d’injustes. Farley a même insinué que les actions du président contribuaient à un environnement chaotique dans l’industrie automobile.
Les répercussions possibles
Trump semble déterminé à mettre en œuvre des « tarifs réciproques », agissant ainsi en réponse à ce qu’il considère comme des restrictions commerciales imposées par d’autres pays. Cependant, il est difficile de prévoir comment cela se traduira concrètement. De lourds tarifs sur les importations automobiles en provenance du Canada et du Mexique pourraient faire grimper les prix des voitures aux États-Unis de plusieurs milliers d’euros.
Restez attentifs, car la situation continue d’évoluer et pourrait avoir des conséquences importantes pour l’industrie automobile.