Table of Contents
Deux articles synthétisent l’actualité sur le MERS-CoV en France et dans le monde. En France, à ce stade, aucune chaîne de transmission secondaire n’est identifiée et les personnes ayant participé au voyage restent sous haute surveillance. Les chiffres relatifs au nombre total de cas en France divergent selon les sources: La République des Pyrénées mentionne 4 cas depuis 2013, tandis que Sud Ouest fait état de deux cas. À l’échelle mondiale, depuis 2012 et à la date du 3 novembre 2025, 2 640 cas de MERS-CoV ont été recensés dans 27 pays. Le virus est une maladie infectieuse émergente, zoonotique, identifié pour la première fois en Arabie Saoudite en 2012, et il nécessite une approche de surveillance et de prévention.

En France, pas de transmission secondaire et surveillance renforcée
En France, aucune transmission secondaire n’est identifiée dans les informations publiques à ce stade, et les personnes ayant participé au voyage restent sous surveillance active. Cette situation est rappelée par les sources consultées, qui soulignent l’importance de la surveillance des cas et des contacts pour identifier rapidement d’éventuelles évolutions. Le contexte national s’inscrit dans une dynamique où le risque pour la population générale demeure faible, tout en demeurant vigilant face à la possibilité d’importations futures du virus.
Contexte mondial et caractéristiques du virus
Le MERS-CoV a été identifié pour la première fois en Arabie Saoudite en 2012 et est décrit comme une maladie infectieuse émergente de type zoonotique. Le virus est endémique chez les dromadaires et les chauves-souris de la péninsule arabique et d’autres régions d’Afrique, ce qui explique sa présence dans plusieurs pays et les notifications d’infections humaines dans 27 pays selon l’OMS.
La transmission interhumaine survient surtout par contact direct ou indirect, via les gouttelettes respiratoires et, de manière occasionnelle, par voie aérienne. Le temps d’incubation varie de 5 à 15 jours et les symptômes vont de signes respiratoires bénins à des formes graves, avec un risque accru chez les personnes âgées, immunodéprimées ou atteintes de comorbidités. L’Institut Pasteur indique qu’environ 30 % des personnes infectées peuvent décéder.
Aucun vaccin ni traitement spécifique n’est disponible à ce jour, mais plusieurs vaccins et options thérapeutiques sont en développement. Dans les pays à risque, l’OMS rappelle l’importance d’appliquer les règles d’hygiène alimentaire: éviter le lait cru de chamelle, éviter l’urine de dromadaire et consommer uniquement des produits d’origine animale correctement cuits ou pasteurisés.

Recommandations et prévention
Pour limiter les risques, les autorités sanitaires insistent sur le respect des mesures d’hygiène et sur la vigilance des personnes revenant de zones où le virus est présent. Les recommandations portent sur l’hygiène alimentaire et la surveillance des symptômes et des contacts des personnes exposées, avec une attention particulière portée au personnel de santé et aux populations vulnérables. Si une exposition est suspectée, la communication et le signalement rapide des cas restent des éléments clés de la réponse sanitaire.
- Respect des règles d’hygiène alimentaire (lait cru, viande bien cuite).
- Surveillance des symptômes après un voyage dans des zones à risque.
- Information et formation du personnel de santé pour dépistage précoce et isolation si nécessaire.