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L’Affaire d’Agathe Hilairet se poursuit dans la Vienne après la disparition de la joggeuse en avril dernier. Ce vendredi, un homme au lourd passé a été présenté à un juge en vue d’une mise en examen, et le parquet a demandé son placement en détention provisoire. Selon les autorités, les expertises réalisées pendant la garde à vue ont permis de matérialiser la présence de l’ADN de la victime dans le véhicule du suspect. L’enquête, menée par la section de recherches de Poitiers, mobilise des moyens importants, avec près d’un millier d’auditions et 1 200 heures de vidéosurveillance examinées ces derniers mois.

À Poitiers et dans la Vienne, l’enquête se poursuit
Selon le parquet de Poitiers, les faits se précisent autour d’une disparition signalée en avril. L’homme interpellé à Vivonne et né en 1965 est décrit comme un individu connu pour être condamné à plusieurs reprises; la justice a notamment retenu des infractions sexuelles graves. Le dossier témoigne d’un travail minutieux après les auditions et le visionnage d’images de vidéosurveillance, et les gendarmes de la section de recherches poursuivent les corrélations entre les lieux et les personnes impliquées.
Un aveu présumé et le profil du suspect
Le principal suspect dans l’affaire de la mort d’Agathe Hilairet a avoué les faits. Il reconnaît avoir frappé la jeune femme dans la Vienne en avril dernier, sans toutefois avoir l’intention de la tuer. Son profil est glaçant: il a travaillé dans une exploitation agricole et avait déjà été condamné deux fois pour viol, étant sorti de prison peu avant le nouvel acte criminel. Le parquet de Poitiers a demandé son placement en détention provisoire.
Procédures et suites judiciaires
La procureure de Poitiers a précisé que le suspect a été placé en garde à vue puis présenté à un juge en vue d’une mise en examen, et que la détention provisoire a été sollicitée par le parquet. Le dossier retrace le parcours judiciaire de l’homme, notamment son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes et les mesures de surveillance et de soins imposées lors de son placement dans la Vienne depuis avril 2024, selon le parquet, avec une injonction de soins parmi d’autres interdictions et obligations, et une surveillance judiciaire établie depuis octobre 2024. La section de recherches et les gendarmes poursuivent les vérifications, après avoir analysé des milliers d’auditions et 1 200 heures de vidéosurveillance.
