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Microplastiques dans l’air intérieur : un risque invisible et sous-estimé

by charles
Pollution intérieure : 100 fois plus de particules fines de microplastique qu’on ne le pensait !
France

Une nouvelle étude met en lumière un danger insoupçonné : la présence massive de microplastiques dans l’air intérieur de nos homes et véhicules. Selon ces recherches françaises, nous inhalons quotidiennement des quantités alarmantes de microparticules, bien plus nombreuses que ce que l’on pensait auparavant.

Une concentration déconcertante de microplastiques

Les résultats de l’étude révèlent que, dans un environnement intérieur moyen, la concentration médiane de microplastiques atteint 528 particules par mètre cube dans un appartement et 2 238 dans une voiture. La majorité de ces microparticules, soit 94 %, mesurent moins de 10 micromètres, les rendant aisément respirables et pénétrant profondément dans les poumons.

Les chercheurs ont estimé qu’un adulte inhale environ 3 200 particules de microplastique de 10 à 300 micromètres et jusqu’à 68 000 de 1 à 10 micromètres chaque jour. Ces chiffres représentent une augmentation spectaculaire de 100 fois par rapport aux estimations antérieures, soulignant la gravité de cette pollution insidieuse.

Les risques pour la santé

Ce phénomène s’accompagne de préoccupations sanitaires majeures. À leur profonde intégration dans l’organisme, les microplastiques libèrent des additifs toxiques, qui pourraient atteindre la circulation sanguine et provoquer une multitude de maladies. Des études antérieures ont déjà montré que ces microparticules s’accumulent dans le cerveau, les poumons, le foie ou encore les reins, témoignant de leur danger potentiel à long terme.

Microplastiques en suspension dans l'air intérieur

Exposition privilégiée à l’intérieur

Pourquoi ce niveau inquiétant ? Les microparticules, souvent invisibles à l’œil nu, se trouvent en suspension dans l’air intérieur, qu’il s’agisse de nos appartements ou de nos véhicules. Leur origine est diverse : fibres synthétiques, particules provenant des textiles, poussières urbaines ou encore usure mécanique de nos équipements domestiques.

Les microparticules fines, en particulier les PM10, sont celles qui pénètrent le plus efficacement dans nos organes respiratoires. Leur présence chronique dans l’air intérieur soulève donc de sérieux enjeux sanitaires, notamment en ce qui concerne le stress oxydatif, les effets sur le système immunitaire ou encore la possibilité d’atteintes musculaires ou cérébrales.

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