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Miss Provence et Miss Aquitaine destituées après une vidéo privée

by charles
France

Miss Provence et Miss Aquitaine ont été destituées de leurs écharpes régionales après la diffusion d’une vidéo privée dans laquelle elles s’en prennent à leurs concurrentes lors de l’élection Miss France 2026. Les comités régionaux Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine ont annoncé la destitution des deux Miss, Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete, avec le soutien de la société Miss France et de l’amicale des délégués régionaux. La vidéo, filmée dans un cadre privé sur Snapchat et relayée sur les réseaux, a déclenché une vague de réactions et des appels à sanction. Les deux jeunes femmes ont présenté des excuses publiques; la gravité des propos a motivé la décision des comités.

Destitution des Miss Provence et Miss Aquitaine : une décision lourde de conséquences

Dans un communiqué conjoint, les comités régionaux Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine ont annoncé la destitution de Julie Zitouni et d’Aïnhoa Lahitete. « Ces paroles et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre », précisent Lydia Podossenoff et Éric Laurens. Le texte rappelle que « Le rôle d’une Miss régionale est d’être une ambassadrice de sa région, un visage de sérieux, de respect et de responsabilité, notamment auprès des jeunes femmes qui s’identifient à elle. C’est à cette exigence que nous restons fidèles », poursuit le communiqué.

La sanction est motivée par la diffusion d’une séquence privée filmée lors des phases finales et désormais relayée sur les réseaux sociaux. « Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux », concluent les deux comités.

Miss France 2026 Hinaupoko Devèze a été interrogée sur l’affaire dans une émission sur Europe 1 ; elle a déclaré : « Il faut passer à autre chose ». Elle a ajouté qu’elle ne souhaite pas alimenter le harcèlement et préfère se concentrer sur l’évolution du concours.

Julie Zitouni a publié des excuses publiques et a déclaré : « Les mots que j’ai prononcés sont maladroits et ne reflètent absolument pas ce que je pense des candidates ». Aïnhoa Lahitete a également exprimé ses regrets et a souligné que les propos ne reflétaient pas ses valeurs.

Deux candidates Miss France 2026 lors d'un défilé à Amiens
Des participantes à l’élection Miss France 2026 lors d’un défilé à Amiens

Réactions et enjeux pour Miss France 2026 et le récit des coulisses

Miss France 2026 Hinaupoko Devèze a été interrogée sur l’affaire et a déclaré : « Il faut passer à autre chose », appelant à stopper les attaques en ligne et à préserver l’esprit de compétition. L’émission a aussi rappelé que l’ambiance en coulisses peut être compétitive, sans dévier vers le harcèlement.

Les comités régionaux ont insisté sur le fait que « Le déferlement de cyberviolence et de harcèlement dont Julie et Aïnhoa font l’objet » est inacceptable et que « Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux ».

La destitution est présentée comme nécessaire et pourrait conduire à la nomination des remplaçantes qui arrivaient derrière elles, afin de préserver les régionales et les valeurs associées au concours Miss France.

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