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Les agriculteurs français se préparent à une nouvelle mobilisation, avec des actions prévues jusqu’à mi-décembre. Alors que les manifestations passées avaient vu des blocages d’autoroutes, cette fois-ci, l’alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs opte pour des manifestations plus ciblées.
Des manifestations prévues devant les préfectures
Cette mobilisation débutera lundi devant les préfectures et sur des ronds-points. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a précisé que ces actions doivent être « responsables » et sans violence, afin de ne pas perturber la période de Noël, cruciale pour la consommation des produits agricoles. Cette mobilisation pourra être relancée si nécessaire en janvier prochain.
Un objectif clair : ne pas « ennuyer les Français »
Rousseau a insisté sur le fait que l’intention n’est pas de gêner les Français, contrairement à certaines propositions de la Coordination rurale, qui prône des méthodes plus radicales. Les agriculteurs souhaitent éviter de bloquer les routes pour ne pas perturber les déplacements des citoyens.
Des revendications inchangées
Moins d’un an après un mouvement historique, les agriculteurs continuent de réclamer des changements. Malgré les aides d’urgence et les promesses du gouvernement, ils jugent que les réformes sont trop lentes et leurs effets, invisibles sur le terrain. Les revendications incluent une meilleure reconnaissance de la dignité de leur métier et une simplification de leur quotidien.
Quatre « urgences » identifiées
Arnaud Rousseau a exposé quatre priorités : soutenir la trésorerie des exploitations, instaurer des mesures de simplification, défendre la souveraineté alimentaire face aux accords de libre-échange, et assurer un avenir à l’agriculture en attirant les jeunes vers ce secteur.
Des actions parallèles des autres syndicats
Alors que les élections professionnelles agricoles approchent en janvier, d’autres syndicats comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne mènent leurs propres actions. La Coordination rurale prévoit une « révolte agricole » à partir du 19 novembre, tandis que la Confédération paysanne a participé à des manifestations anti-Mercosur dans plusieurs endroits, y compris à Bruxelles et Paris.
Ces mouvements montrent la diversité des approches syndicales face aux défis auxquels l’agriculture française est confrontée.