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Le gouvernement Lecornu 2 annonce la nomination de Monique Barbut au poste de ministre de la Transition écologique et de la biodiversité. Âgée de 69 ans, elle arrive avec un solide parcours international et une expérience à la tête de WWF entre 2021 et 2023. Cette nomination intervient à moins d’un mois de l’ouverture de la COP30, qui prendra place à Belem au Brésil du 10 au 21 novembre, dans un contexte où les marges de manoeuvre budgétaires restent serrées et où les critiques sur les énergies renouvelables et les agences environnementales persistent. Selon les informations, Agnès Pannier-Runacher a indiqué ne pas vouloir être reconduite dans le gouvernement Lecornu 2, au nom de « la rupture ».
Monique Barbut nommée ministre de la Transition écologique
Elle succède à Agnès Pannier-Runacher, fidèle d’Emmanuel Macron et responsable du portefeuille jusqu’à présent, et prend en charge la Transition écologique, la biodiversité et les négociations internationales sur le climat et la nature.
Son parcours international est long et varié: elle a dirigé WWF entre 2021 et 2023, après avoir occupé le poste de secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification de 2013 à 2019. En 2019, elle a été envoyée spéciale du président de la République Emmanuel Macron pour la biodiversité dans le cadre du One Planet Summit. Avant cela, elle a dirigé la division « technologie, industrie et économie » du Programme des Nations unies pour l’environnement entre 2003 et 2006. Entre 2006 et 2012, elle a été présidente et directrice générale du Fonds pour l’environnement mondial. Auparavant, Monique Barbut a suivi un long parcours dans le service public, au sein de l’Agence Française de Développement (AFD), où elle débute sa carrière en 1981, comme chargée de mission à La Réunion et occupe plusieurs postes de directrice, notamment en lien avec les départements et territoires d’Outre-Mer, jusqu’en 2003.
Contexte et défis environnementaux de la nomination
Le poste hérite d’un contexte marqué par des marges de manoeuvre réduites et par des reculs environnementaux, des coupes budgétaires et des attaques contre les énergies renouvelables ou les agences nationales environnementales, largement dénoncées par sa prédécesseure.
Sa nomination intervient à l’approche de la COP30, qui prendra place à Belem, et elle s’inscrit dans une dynamique visant à fixer des priorités claires pour la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et les négociations internationales, tout en répondant aux contraintes budgétaires et aux pressions politiques internes.
Parcours international et mission à Belem COP30
À l’échelle internationale, Monique Barbut a occupé des postes de haut niveau au sein des institutions multilatérales. Elle a dirigé la division Technologie, industrie et économie du Programme des Nations unies pour l’environnement entre 2003 et 2006, puis a été présidente et directrice générale du Fonds pour l’environnement mondial de 2006 à 2012. Entre 2013 et 2019, elle a exercé comme secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, avant d’être présidente de WWF de 2021 à 2023. En 2019, elle est envoyée spéciale du président Macron pour la biodiversité dans le cadre du One Planet Summit.
Son parcours a débuté à l’Agence Française de Développement, en 1981, et s’est ensuite enrichi d’expériences en outre-mer et dans le service public, avant d’attirer l’attention sur les enjeux climatiques et de biodiversité à l’échelle internationale. La COP30 est attendue à Belem du 10 au 21 novembre, et sa présence ouvre la perspective d’un leadership français sur les priorités écologiques et les négociations climatiques dans les mois à venir.