Le vote sur les motions de censure déposées par le RN et LFI contre le gouvernement Lecornu II se tient ce jeudi à l’Assemblée nationale. L’examen des textes démarre à 9 heures et le renversement du gouvernement dépend d’un équilibre fragile de voix. Selon BFMTV, les premiers décomptes indiquent un total potentiel allant jusqu’à 282 voix en faveur de la censure, soit sept voix de plus que le seuil de 289 nécessaire; d’autres analyses évoquent 263 ou 265 suffrages, ce qui illustre l’incertitude et les dissensions internes. Le paysage parlementaire reste donc très incertain et les votes dissidents pourraient jouer un rôle déterminant.
À l’Assemblée nationale: deux motions examinées à partir de 9 heures
Les deux motions — l’une déposée par La France insoumise et l’autre par le Rassemblement national — entrent dans une phase de délibération qui peut déterminer le sort du gouvernement Lecornu II. La règle est simple: 289 députés doivent voter pour adopter l’une des motions de censure. Le panorama, selon les dépêches, montre un écart entre l’exécutif et l’opposition et des voix dissidentes pourraient modifier l’issue. BFMTV note que les chiffres prévus font état de 263 voix pour la censure et d’un total atteignant potentiellement 282, tandis que Le Parisien et d’autres sources évoquent 265 députés susceptibles de voter en faveur, laissant entrevoir une marge très étroite.

Disparités et dissensions: un vote encore indécis
Dans les analyses, des dissensions semblent possibles, notamment chez le Parti socialiste et chez Les Républicains: cinq députés socialistes pourraient voter pour la censure, et deux ou trois LR pourraient franchir le pas malgré les instructions de leur direction. Du côté du camp présidentiel, les critiques existent, mais aucun membre du bloc central ne serait prêt à appuyer la censure, et quelques écologistes pourraient s’abstenir ou refuser de voter. Dans ce contexte, tout devrait se jouer sur une dizaine de voix et l’avenir budgétaire du pays pourrait encore apprendre ses surprises; certains remarquent que sans recours au 49.3, le débat sur le budget demeure volatile et le calendrier des votes demeure incertain.
