Dimanche 24 août, un alpiniste italien est décédé sur le Mont-Blanc après la chute d’un sérac, sur la voie du Mont Blanc du Tacul, selon les gendarmes de la Haute-Montagne. Son compagnon de cordée a été secouru et évacué en bonne santé par hélicoptère, après que le bloc de glace se soit détaché au petit matin. Les secours rappellent que les séracs peuvent s’effondrer sans avertissement et que les conditions en haute montagne restent précaire en été.
Sur le Mont-Blanc, un sérac se détache et tue un alpiniste
Les faits se sont produits sur l’itinéraire du Mont Blanc du Tacul, l’une des voies d’accès au sommet. Un sérac s’est détaché et a « balayé » les deux alpinistes, a expliqué un militaire du Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) de Chamonix, confirmant une information de la radio Ici Pays-de-Savoie. L’un des deux hommes a été retrouvé « en bonne santé », mais son compagnon a succombé avant l’arrivée des secours. Les secouristes ont procédé à l’évacuation des survivants par hélicoptère.
À l’heure où les deux alpinistes passaient, à l’aube, « il n’y avait personne d’autre à cet endroit précis, heureusement », a précisé le gendarme à propos de ces voies d’ascension relativement fréquentées en cette période estivale.
Contexte et risques liés aux séracs
Les chutes de séracs surviennent régulièrement sur les voies d’ascension du Mont-Blanc et sont « imprévisibles », explique le PGHM. Les autorités appellent les alpinistes à la plus grande vigilance et à ne jamais sous-estimer les dangers de la haute montagne, qui restent importants en été.