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La perte d’un des figures emblématiques de la politique nigériane a été confirmée ce dimanche. Muhammadu Buhari, qui a marqué l’histoire du Nigeria en tant que militaire puis comme président élu, est décédé à l’âge de 82 ans dans une clinique à Londres. La famille de l’ancien chef d’État a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux, soulignant que Buhari est décédé dans une clinique londonienne, sans préciser la cause du décès.
Une figure incontournable de la scène politique nigériane
Muhammadu Buhari a joué un rôle central dans la gouvernance du Nigeria, d’abord en tant que chef militaire lors de plusieurs coups d’État, puis en tant que président élu en 2015, réélu en 2019. Son passage au pouvoir a été marqué par une lutte acharnée contre la corruption et des efforts pour stabiliser une nation souvent confrontée à des crises sécuritaires et économiques. Reconnu pour son intégrité et son sens du devoir, Buhari a laissé une empreinte durable dans la politique nigériane.
Une carrière chargée et controversée
Avant de devenir président, Muhammadu Buhari a été chef de la junte militaire à deux reprises, en 1983 puis en 1985, lors de règnes marqués par des mesures de fermeté et une lutte contre la corruption. Son entrée dans la vie politique en tant que président civil en 2015 a été perçue comme un espoir pour de nombreux Nigérians, bien que son mandat ait également connu des critiques, notamment sur la gestion de la sécurité et des droits humains.
Réactions et héritage
Les réactions à la nouvelle du décès de Buhari sont nombreuses, tant au Nigeria qu’à l’échelle internationale. Plusieurs dirigeants ont exprimé leurs condoléances, soulignant son rôle dans la stabilité du pays et son engagement contre la corruption. Son décès soulève un moment de réflexion sur l’avenir politique du Nigeria, qui devra faire face à ses défis avec ou sans la présence de cette figure emblématique.