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MOX Cherbourg-Japon: Greenpeace dénonce un risque maritime

by charles
France et Japon

Deux navires transportant du combustible nucléaire MOX ont quitté Cherbourg samedi 6 septembre 2025 à destination du Japon, selon Orano. Le transport, qui implique les navires Pacific Heron et Pacific Egret, est décrit par l’industriel comme le neuvième voyage entre la France et le Japon depuis 1999 et doit atteindre les eaux japonaises au mois de novembre. Greenpeace France appelle toutefois à une évaluation approfondie des risques en mer face à ce type de chargement sensible.

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Transport MOX Cherbourg–Japon: détails et calendrier

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Selon Orano, le MOX est transporté dans des conteneurs garantissant le confinement de la matière « en toutes circonstances », et les emballages sont conçus pour contenir chaque fois huit assemblages MOX, soit quatre emballages au total. Le groupe précise que ce transport devrait arriver dans les eaux territoriales japonaises « au mois de novembre » et qu’il s’agit du neuvième voyage de ce type entre la France et le Japon depuis 1999, sans « aucun incident de sûreté ni aucune avarie ».

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Les produits proviennent de l’usine Melox dans le Gard, et le voyage se fait sur des navires conçus pour le transport de matières nucléaires, comme le Pacific Heron et le Pacific Egret, affiliés à PNTL/British. Orano rappelle que ce transport est le neuvième depuis 1999 et que la route traverse les océans pour atteindre la centrale japonaise de Takahama où le combustible recyclé sera utilisé pour produire de l’électricité bas-carbone.

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Transport MOX depuis Cherbourg vers le Japon (Orano) – image BFMTV

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Réactions et enjeux environnementaux

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Pour Greenpeace France, ce transport est une source de préoccupation majeure. Yannick Rousselet, consultant en sûreté nucléaire pour l’ONG, déclare: « on ne peut pas accepter ce risque de transport à travers tous les océans simplement pour le business ».

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Selon M. Rousselet, « 2 793 tonnes de combustible usé » au total ont été envoyées en France par le Japon, dont 95 % reste stocké en France. « Sur les 1 764 conteneurs de déchets de moyenne activité stockés dans un bunker à La Hague, on n’en renverra que 20 au Japon : le retraitement nucléaire en France pour les Japonais, c’est avant tout une solution pour se débarrasser de leurs déchets », a-t-il affirmé.

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Selon Orano, il s’agit du neuvième transport de ce type entre la France et le Japon depuis 1999, sans « aucun incident de sûreté ni aucune avarie », et l’entreprise espère un retour de la filière nucléaire nipponne. Au Japon, cinq réacteurs peuvent aujourd’hui fonctionner avec ce combustible nucléaire recyclé.

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Le Pacific Heron lors du chargement (RFI)

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