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Une nouvelle affaire de mutilations animalessecoue la région normande, avec la mise en garde à vue d’une personne suspectée d’être à l’origine d’actes de cruauté envers plusieurs chevaux à proximité du Havre. Ces incidents ravivent la crainte parmi les propriétaires éleveurs locaux, déjà frappés par une vague similaire survenue en 2020.
Une série d’agressions préoccupantes
Les faits les plus récents se sont déroulés dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2025 dans la commune de Saint-Martin-du-Manoir. Selon la procureure du Havre, Soizic Guillaume, cinq chevaux ont été victime d’agressions comparables, avec une brutalité inquiétante. Parmi eux, un animal est décédé, et quatre ont été blessés, dont l’un a perdu un œil. La nature de ces actes suscite une vive inquiétude chez la communauté locale.
Historique et contexte national
Ce type de violences évoque une vague de signalements datant de 2020, où des centaines de chevaux mutilés avaient été recensés en France. À cette époque, une enquête massive menée sous l’égide de la gendarmerie et de la Mission interministerielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) aimait à souligner que la majorité des mutilations étaient naturelles, et que seule une minorité relevait d’actions humaines. Ces chiffres avaient alimenté le doute quant à l’existence d’un phénomène criminel organisé.
Réactions et perspectives
La mise en garde à vue de l’individu suspect intervient dans un contexte marqué par la crainte d’une recrudescence de ces actes violents envers les chevaux. La conférence de presse prévue pour ce jeudi au palais de justice du Havre permettra de faire le point sur cette affaire en cours. La police et la gendarmerie continuent d’enquêter pour déterminer si ces cas relèvent d’un délit isolé ou d’un mode opératoire systématique, dans un contexte parfois comparé à celui de plusieurs incidents signalés à l’étranger, notamment en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.