La cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul de Nantes rouvre ses portes samedi, cinq ans après l’incendie qui a frappé l’édifice et lancé un long chantier de restauration. Les travaux se poursuivent jusqu’en 2028 et le programme prévoit une série d’événements publics sur le parvis et à l’intérieur. L’ouverture des portes est prévue vers 19h pour le réveil de l’orgue, en présence des autorités locales et nationales; la ministre démissionnaire de la Culture, Rachida Dati, l’évêque de Nantes, Mgr Laurent Percerou, et la maire de Nantes, Johanna Rolland, doivent prendre la parole en milieu d’après-midi. Le coût total du chantier est estimé à 32 millions d’euros et financé par l’État; il comprend notamment la dépollution, la restauration du bras sud du transept et du chœur, et des fouilles archéologiques qui ont mis au jour les fondations de la vieille nef et plusieurs sépultures.
À Nantes, réouverture de la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul après cinq ans de travaux
À Nantes, la réouverture est marquée par une cérémonie en l’honneur des artisans de la restauration, des témoignages de sapeurs-pompiers ayant participé au sauvetage et un spectacle suivi d’un concert sur le parvis. Des allocutions sont prévues en milieu d’après-midi, avec la présence de la ministre Rachida Dati, de l’évêque Mgr Laurent Percerou et de la maire Johanna Rolland. Le réveil de l’orgue est programmé en soirée, vers 19h, pour clore cette étape symbolique du chantier.
Éléments techniques, financement et implications historiques
Les travaux, menés sous la maîtrise d’œuvre de Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, portent sur la dépollution de l’édifice et la restauration du bras sud du transept ainsi que du chœur, et devraient se poursuivre jusqu’en 2028. Le coût total, estimé à 32 millions d’euros, est financé par l’État et géré sous contrôle public. Des fouilles archéologiques sur le site ont mis au jour les fondations de l’ancienne nef et plusieurs sépultures, rappelant l’histoire du monument. Concernant l’incendie de juillet 2020, les enquêtes avaient abouti à la condamnation en 2023 d’Emmanuel Abayisenga à quatre ans de prison ferme; il a ensuite été renvoyé devant une cour d’assises pour l’assassinat du père Olivier Maire en août 2021 en Vendée.