Table of Contents
La NASA relance des appels d’offres pour ses missions lunaires après les retards de SpaceX, selon les déclarations de l’administrateur Sean Duffy. L’objectif est de relancer une course à l’espace entre les entreprises américaines pour revenir sur la Lune et, potentiellement, viser Mars. Les responsables insistent sur la concurrence comme moteur d’innovation et de rapidité, dans un contexte où l’administration Trump pousse à un calendrier plus ambitieux pour l’exploration lunaire.
Relance des appels d’offres pour la Lune après les retards de SpaceX
La NASA va relancer des appels d’offres pour ses missions vers la Lune après les retards de SpaceX, l’entreprise du multimilliardaire Elon Musk, ex-proche conseiller de Donald Trump, a annoncé lundi son administrateur Sean Duffy. « Nous allons avoir une course à l’espace dans le sens d’une concurrence entre les entreprises américaines pour voir qui pourra nous faire revenir sur la Lune en premier », a déclaré Sean Duffy, également ministre des Transports, sur la chaîne Fox News. « Je suis en train de lancer ce contrat. Je pense que des entreprises comme Blue (du patron d’Amazon Jeff Bezos) vont y participer, et peut-être d’autres », a-t-il poursuivi. Rivale de SpaceX, Blue Origin est l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon Jeff Bezos. Elle est, pour l’instant, chargée de la cinquième mission de l’ambitieux programme Artémis. Elle est également engagée dans les perspectives de retour sur la Lune dans les années qui viennent, selon les responsables.
« J’adore SpaceX. C’est une entreprise incroyable. Le problème est qu’ils sont en retard. Ils ont repoussé leurs délais et nous sommes en compétition avec la Chine », a justifié Sean Duffy. « Le président et moi voulons revenir sur la Lune au cours de ce mandat présidentiel », qui se termine en janvier 2029, a souligné le ministre. Et, en tout état de cause, avant la Chine qui vise au plus tard 2030 pour sa première mission lunaire habitée.
La relance intervient à un moment où l’administration républicaine met en avant une accélération du programme Artemis, déjà traversé par des contretemps et des retards. Les responsables répètent que la compétition et l’innovation sont les clés pour ramener des humains sur la surface lunaire et, à terme, pour préparer des missions plus ambitieuses vers Mars.
Artémis 2 et Artémis 3: échéances et objectifs
La pression sur la Nasa s’est accentuée ces derniers mois avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump. « Nous avons besoin que les meilleures entreprises avancent à un rythme qui nous ramène sur la Lune en premier », a insisté Sean Duffy sur le réseau social X. « Concurrence et innovation sont les clés de notre domination spatiale. »
Artémis 2 est reportée à début 2026, selon les informations diffusées par les agences et les autorités impliquées, et Artémis 3 est prévue pour la mi-2027. De multiples contretemps ont retardé la mission habitée Artémis 2, celle devant envoyer des astronautes vers la Lune, sans s’y poser. L’équipage, composé de trois astronautes américains et d’un Canadien, doit être le premier à voyager autour du satellite naturel de la Terre.
Selon les responsables, ces échéances restent fragiles mais constituent une ligne directrice pour les programmes Artemis, articulant les objectifs de retour sur la Lune et les préparatifs pour des missions ultérieures sur Mars.
Réactions et enjeux géopolitiques
La dynamique autour des appels d’offres s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu, où les responsables affirment que la compétition encourage l’excellence et l’innovation. « La pression sur la Nasa s’est accentuée ces derniers mois avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump », souligne-t-on dans les analyses des déclarations publiques. « Nous avons besoin que les meilleures entreprises avancent à un rythme qui nous ramène sur la Lune en premier », a insisté Sean Duffy sur le réseau social X. « Concurrence et innovation sont les clés de notre domination spatiale. »
De multiples contretemps ont retardé la mission Artémis 2, et l’équipage, composé de trois astronautes américains et d’un Canadien, doit être le premier à voyager autour du satellite naturel de la Terre sans s’y poser. La mission Artémis 3, qui prévoit le retour des Américains sur la surface lunaire, est envisagée pour la mi-2027, selon les plannings publics et les déclarations récentes des responsables.