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Une information judiciaire a été ouverte jeudi contre Nestlé, selon des sources judiciaires rapportées par Radio France et Le Monde. Le géant suisse, connu pour ses marques d’eaux minérales telles que Perrier, Vittel, Hépar et Contrex, est accusé d’avoir eu recours à des traitements illégaux pour ses eaux.
Des accusations graves
Cette enquête fait suite à une plainte déposée en septembre par l’association de défense des consommateurs Foodwatch, qui a constitué une partie civile pour « tromperie ». Nestlé est soupçonné d’avoir dissimulé des cas de pollution dans ses eaux de source et d’avoir purifié ces eaux en utilisant des traitements prohibés. Un juge a récemment rejeté les demandes d’incompétence territoriale du parquet de Paris, poursuivant ainsi l’enquête.
Microfiltration et sécurité alimentaire
Début 2024, Nestlé Waters avait reconnu avoir utilisé des systèmes de microfiltration interdits pour garantir la « sécurité alimentaire » de ses eaux minérales, en réponse à des contaminations bactériennes. L’ouverture de cette information judiciaire survient peu après des révélations sur le lobbying intense de la multinationale, visant à poursuivre la commercialisation de ses eaux malgré les alertes des autorités sanitaires concernant l’utilisation de traitements illégaux.
Autres enquêtes en cours
En parallèle, une autre information judiciaire a été lancée contre le groupe Sources Alma, qui commercialise des marques comme Cristaline et St-Yorre, pour des motifs similaires, également suite à une plainte de Foodwatch.