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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a démenti mercredi l’existence d’un différend avec l’administration américaine suite à la récente visite du président Donald Trump dans le Golfe, tournée au cours de laquelle Israël n’a pas été incluse.
Jusqu’à présent, Netanyahou n’avait pas commenté publiquement cette rumeur. Lors d’une conférence de presse, il a indiqué avoir discuté avec Trump il y a environ dix jours. Le président américain lui aurait alors assuré : « Bébé, je veux que tu saches que j’ai un engagement total envers toi et envers l’État d’Israël ».
Pressions internationales et contexte humanitaire à Gaza
Dans un contexte de pressions internationales croissantes sur Israël, Trump demande la fin rapide de la guerre à Gaza. Il a également exprimé ses inquiétudes concernant la souffrance des civils dans la région. Israël maintient un blocus sur les aides humanitaires depuis 11 semaines, aggravant une crise humanitaire profonde.
Netanyahou a mentionné une conversation récente avec le vice-président américain, JD Vance, qui lui a conseillé de ne pas prêter attention à « toutes ces fausses nouvelles » concernant un prétendu désaccord entre eux.
Réactions à la tournée de Trump dans le Golfe
La visite de Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis la semaine dernière a suscité de nombreuses réactions médiatiques. Le fait qu’Israël, principal allié de Washington dans la région, n’ait pas été inclus dans cette tournée a particulièrement attiré l’attention.
Cette visite intervient après la décision de Trump de mettre fin à une campagne militaire américaine contre les Houthis au Yémen, malgré la poursuite des attaques à la roquette de ce groupe vers Israël. Elle coïncide également avec des efforts américains pour parvenir à un accord nucléaire avec Téhéran, une perspective peu favorable aux souhaits israéliens.
Tensions persistantes entre Israël et Gaza
Depuis plusieurs semaines, les spéculations vont bon train quant à l’existence de réelles tensions entre Trump et Netanyahou au sujet de la guerre à Gaza. Pourtant, les deux personnalités affirment qu’il n’y a pas de crise entre elles, évoquant simplement des divergences dans l’ordre des priorités.
Le 18 mars dernier, Israël a repris son offensive contre Gaza après avoir rompu un cessez-le-feu. Cette campagne militaire a causé la mort de plus de 3500 Palestiniens et blessé près de 9900 personnes, avec des dizaines de milliers de déplacés forcés de quitter leurs foyers.
Accusations de crimes de guerre à Gaza
Avec le soutien absolu des États-Unis, Israël est accusée depuis le 7 octobre 2023 de commettre des crimes de génocide à Gaza. Ce conflit a fait plus de 175 000 victimes palestiniennes, dont la majorité sont des femmes et des enfants, ainsi que plus de 11 000 disparus. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza.