# Netanyahu et ses généraux cherchent à stopper la guerre de Gaza
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<h2>Un désir caché de fin de conflit</h2>
<p>Dans une analyse politique publiée par le journal israélien Haaretz, le journaliste Anshel Pfeffer révèle que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et les généraux de l’armée d’occupation « veulent secrètement mettre fin à la guerre » dans la bande de Gaza.</p>
<p>Netanyahu, qui souhaite toujours disposer du plus grand nombre possible d’options, a conclu qu’il a besoin d’une option pour mettre fin à la guerre. Selon Pfeffer, les motivations de Netanyahu pour stopper le conflit diffèrent de celles de ses généraux.</p>
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<h2>Une décision murmurée</h2>
<p>Le Premier ministre israélien est maintenant prêt à envisager de mettre fin à la guerre, bien qu’il ne puisse le déclarer ouvertement pour des raisons politiques évidentes.</p>
<p>C’est également le cas pour les membres du Cabinet de la guerre, Benny Gantz et Gadi Eizenkot, qui affirment publiquement que la guerre doit se poursuivre après une brève pause pour un accord sur les otages.</p>
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<h2>Les autres personnalités militaires</h2>
<p>Selon Pfeffer, le chef d’état-major, Herzi Halevi, partage le même point de vue que Gantz et Eizenkot. Il a indiqué, lors d’une rencontre avec les familles des otages il y a deux semaines, que l’armée avait atteint 80% de ses objectifs à Gaza et que les 20% restants pouvaient attendre.</p>
<p>Ces trois responsables partagent avec Netanyahu une incapacité à proclamer leur souhait de mettre fin à la guerre à Gaza et cherchent une manière de le faire.</p>
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<h2>Les raisons pour mettre fin à la guerre</h2>
<p>Le journaliste aborde les raisons qui poussent ces personages à rechercher une manière de mettre fin à la guerre à Gaza. Contrairement à Netanyahu, ils ont moins de motivations personnelles et politiques.</p>
<p>Selon Haaretz, les trois responsables comprennent qu’une campagne réaliste pour mettre fin au contrôle du Mouvement de résistance islamique (Hamas) sur Gaza prendra des années et ne peut être réalisée que lorsque les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne auront la capacité de prendre en charge la situation.</p>
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<h2>Les obstacles politiques</h2>
<p>Cela prendra beaucoup de temps et devra être accompli sous un autre gouvernement, car les ministres Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich feront tout leur possible pour empêcher cela tant qu’ils seront en fonction.</p>
<p>Gantz, Eizenkot et Halevi sont également préoccupés par la fatigue et l’épuisement de la société israélienne due à la guerre, ainsi que par la nécessité de renouveler les unités régulières et de réserve de l’armée israélienne.</p>
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<h2>Les menaces persistantes</h2>
<p>Outre la guerre à Gaza, ils sont fortement préoccupés par la situation à la frontière nord et par la possibilité que le conflit limité avec le Hezbollah devienne incontrôlable.</p>
<p>Il est donc crucial de mettre fin aux hostilités dans la bande de Gaza et de résoudre la question avec le Hezbollah soit par une opération militaire majeure, soit par une solution politique via des moyens diplomatiques.</p>
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<h2>Les enjeux humanitaires</h2>
<p>Ce qui est encore plus important, selon l’analyse de Pfeffer, c’est qu’ils savent que les chances de récupérer les otages détenus par la résistance à Gaza en vie diminuent avec le temps et la poursuite de la guerre.</p>
<p>Bien que Pfeffer reconnaisse les avantages de la période de guerre actuelle, il estime qu’une nouvelle confrontation avec le Hamas est inévitable. Cependant, elle pourrait être plus limitée et ne devrait pas se produire immédiatement.</p>
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