La libération de Nicolas Sarkozy survient après 21 jours d’incarcération et s’accompagne d’un contrôle judiciaire strict. L’ancien président est autorisé à sortir, mais sous conditions: interdiction de quitter le territoire et restrictions de contact avec certaines personnes, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, qui lui avait rendu visite pendant l’incarcération. Les détails rapportés par les médias divergent sur certains aspects, mais le cadre judiciaire demeure celui d’un suivi renforcé et d’un encadrement des déplacements.
Sortie de Nicolas Sarkozy sous contrôle judiciaire
Selon le récit de TF1 Info, Sarkozy est sorti d’une voiture aux vitres teintées, escorté par des motards de la police nationale, après 21 jours d’incarcération à la Santé. Il a ensuite regagné son domicile sous le regard du dispositif de contrôle judiciaire, et la mesure interdit expressément de quitter le territoire français. Le texte précise aussi les restrictions de contact, notamment avec le garde des Sceaux Gérald Darmanin, qui avait rendu visite au prisonnier pendant l’incarcération.

Les sources indiquent que Sarkozy est revenu à son domicile sous contrôle, avec l’obligation de rester en France et de respecter les obligations imposées par la justice.
Le récit rappelle également que Gérald Darmanin avait visité Sarkozy en détention, un élément qui a alimenté les échanges publics entre les autorités et les magistrats.

Réactions et cadre juridique
Selon Le Dauphiné, le procureur général Rémy Heitz a évoqué un « risque d’obstacle à la sérénité » et donc « d’atteinte à l’indépendance des magistrats ».
Un collectif d’une trentaine d’avocats a porté plainte devant la Cour de justice de la République (CJR) pour « prise illégale d’intérêt ».
Sans autre commentaire Gérald Darmanin, a lui, fait savoir que « le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice ».
Les deux sources divergent sur certains détails de la visite et sur le cadre précis de la procédure, mais elles s’accordent sur l’essentiel: la sortie est encadrée par un contrôle judiciaire et une vigilance renforcée autour du processus judiciaire autour de l’ancien président.