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Nomination d’un ministre délégué au handicap
Le 27 septembre, l’Élysée a annoncé la nomination de Charlotte Parmentier-Lecoq, députée Horizons, au poste de ministre déléguée au handicap. Cette décision fait suite aux critiques exprimées par plusieurs associations concernant l’absence d’un ministre en charge de cette thématique dans le gouvernement de Michel Barnier.
Élargissement du gouvernement Barnier
Cinq jours après l’annonce de son nouveau cabinet, le gouvernement Barnier a décidé de renforcer son équipe avec deux nouveaux ministres. En plus de Charlotte Parmentier-Lecoq, Jean-Louis Thiériot (LR) a été nommé ministre délégué aux Anciens combattants et à la mémoire. Ces postes étaient précédemment occupés par Fadila Khattabi et Patricia Mirallès dans l’ancien gouvernement.
Les préoccupations des associations
Lors du week-end précédant cette nomination, l’absence d’une personne spécifiquement désignée pour s’occuper des questions liées au handicap a suscité de vives réactions. De nombreuses associations ont perçu cela comme un manque d’intérêt de l’exécutif, particulièrement après les récents Jeux paralympiques qui avaient mis en lumière ces enjeux. L’ancienne secrétaire d’État aux personnes handicapées, Fadila Khattabi, a exprimé son étonnement sur X en soulignant que « douze millions de personnes en situation de handicap et dix millions d’aidants sont concernés » sans qu’il y ait de ministre délégué au handicap.
Réponses du gouvernement
Face à cette montée de critiques, Paul Christophe, le nouveau ministre des Solidarités, a tenté de justifier l’absence initiale d’un ministre dédié au handicap. Il a déclaré sur les réseaux sociaux se considérer comme le ministre en charge des questions relatives au handicap, précisant qu’il préfère parler de « monde extraordinaire ». Toutefois, ce message a rapidement été supprimé. Plus tard, il a publié un communiqué pour réaffirmer son engagement en faveur des droits des personnes handicapées et une société plus inclusive, promettant que « ça ne changera pas demain ».
Critiques des Insoumis
Bien moins controversée que celle liée au handicap, l’absence d’un représentant pour les Anciens combattants et la Mémoire n’a cependant pas échappé aux députés insoumis. Dans un communiqué, la commission Défense de l’Assemblée nationale a dénoncé une « impréparation qui frise le mépris », ajoutant que cela pourrait constituer un symbole désastreux pour les anciens combattants.