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Nouveau ministre : Emmanuel Macron exclut le Nouveau Front populaire

by Lea
Nouveau ministre : Emmanuel Macron exclut le Nouveau Front populaire

Nouveau ministre : Emmanuel Macron exclut le Nouveau Front populaire

Pas de fumée blanche à Matignon. Dans un communiqué diffusé le lundi 26 août, Emmanuel Macron a annoncé le lancement, le mardi suivant, d’un nouveau cycle de consultations pour nommer un premier ministre. Cette démarche se déroulera avec les responsables des partis politiques ainsi que des personnalités reconnues pour leur expérience au service de l’État et de la République, comme l’a indiqué l’Élysée.

Une mission délicate pour Emmanuel Macron

Après qu’une première série de consultations n’a pas réussi à dégager un nom pour succéder à Gabriel Attal, Emmanuel Macron a affirmé que « ma responsabilité est que le pays ne soit ni bloqué, ni affaibli ». Le chef de l’État insiste sur le fait que « les partis politiques de gouvernement ne doivent pas oublier les circonstances exceptionnelles d’élection de leurs députés au second tour des législatives ».

Exclusion du Nouveau Front populaire

À l’issue de ce premier cycle de discussions, Emmanuel Macron a exclu la possibilité de former un gouvernement basé uniquement sur le programme et les partis du Nouveau Front populaire (NFP), en invoquant la « stabilité institutionnelle ».

Réactions à gauche

Cette décision a suscité une forte indignation dans le camp de la gauche. Le leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur X que le président avait « créé une situation d’une exceptionnelle gravité », ajoutant que « la réplique populaire et politique doit être rapide et ferme ». Il a également menacé de déposer une « motion de destitution ».

Pour sa part, Fabien Roussel, du Parti communiste, a appelé à « une grande mobilisation populaire », déclarant qu’il était essentiel de se mobiliser devant les préfectures et dans les centres-villes dans les jours suivants.

Critiques des alliés de Macron

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a dénoncé cette décision comme un « coup de force antidémocratique inacceptable ». Selon lui, ses alliés n’iront pas « participer à une nouvelle tentative de consultation ».

Les réactions des partis de droite et du Rassemblement national (RN) n’ont pas tardé à venir. Le parti présidentiel Renaissance a catégoriquement rejeté l’initiative de Jean-Luc Mélenchon, la qualifiant de « simulacre d’ouverture » et de « tentative de coup de force ». Gabriel Attal, le premier ministre démissionnaire, a également renforcé cette position.

Mobilisation parlementaire demandée

Marine Le Pen et Jordan Bardella du RN se sont exprimés contre la possibilité d’un gouvernement NFP, même sans ministres de La France insoumise, en affirmant que cela ne changerait rien. La cheffe des députés RN a exigé l’ouverture d’une session extraordinaire du Parlement en septembre pour que l’Assemblée nationale puisse envisager une censure si nécessaire.

Cette situation est d’autant plus pressante que Gabriel Attal gère les affaires courantes à Matignon depuis 41 jours, un contexte inédit depuis l’après-guerre.

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