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Nouvelles solutions en cuivre pour combattre le changement climatique
Des chercheurs de l’Université McGill au Canada ont développé une nouvelle technologie pour convertir le dioxyde de carbone atmosphérique en méthane, publiant les résultats de leurs recherches dans la revue « Environment and Energy » le 4 juillet.
Le dioxyde de carbone est l’un des principaux facteurs du changement climatique, son augmentation dans l’atmosphère contribuant au phénomène de l’effet de serre en absorbant les rayons infrarouges émis par la Terre, ce qui entraîne une élévation de la température de la planète. Réduire ses émissions est une priorité de recherche majeure.
Le méthane, une alternative écologique
Le méthane est l’un des hydrocarbures les plus simples et plus propres par rapport aux autres combustibles fossiles tels que le charbon et le pétrole, car il contient une quantité moindre de carbone et produit moins de dioxyde de carbone lors de sa combustion, ce qui en fait une option plus respectueuse de l’environnement.
Le méthane est précieux car il est le composant principal du gaz naturel et est largement utilisé pour la production d’électricité et de chaleur en raison de son excellent rendement énergétique. De plus, son infrastructure de stockage, de distribution et d’utilisation est déjà solidement établie.
L’électricité pour produire du méthane
Pour produire du méthane, les chercheurs ont utilisé de l’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable telles que l’énergie éolienne et solaire, la convertissant en énergie chimique grâce à un type de réaction chimique appelé « catalyse électrochimique », sans accroître la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
La « catalyse électrochimique » est un processus qui stimule ou accélère les réactions chimiques en utilisant l’électricité à travers des catalyseurs électrochimiques, une technique essentielle pour convertir l’énergie électrique en énergie chimique ou vice versa. Cela en fait une technologie vitale pour des applications telles que les piles à combustible et l’analyse électrochimique pour décomposer les composés chimiques en leurs composants de base.
L’utilisation de nanoparticules de cuivre
Les chercheurs ont utilisé le cuivre comme catalyseur et ont mené leurs expériences en utilisant différentes tailles de particules de cuivre, allant des particules contenant 19 atomes aux particules contenant mille atomes, testant l’impact des tailles de particules sur le mécanisme de réaction.
Mehdi Salehi, chercheur principal de l’étude, a expliqué que « les grappes nanométriques de cuivre extrêmement petites sont très efficaces dans la production de méthane », soulignant que « cette découverte importante indique que la taille et la structure des grappes nanométriques de cuivre jouent un rôle crucial dans le résultat de la réaction ».
Des percées pour une énergie propre et durable
L’équipe a l’intention de continuer à améliorer l’efficacité de la réaction et à explorer ses applications industrielles, espérant que les résultats ouvriront de nouvelles perspectives pour la production d’énergie propre et durable.