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Octobre rose réunit chaque année des initiatives solidaires autour du cancer du sein et de la prévention. Des actions locales se déploient aussi bien en France qu’au-delà, comme à Montréal, où la solidarité se vit à travers des repas partagés et des collectes. En France, des campagnes de dons de sang s’inscrivent dans le mois de sensibilisation et démontrent l’importance des dons pour les malades du cancer. À Montréal, les participants célèbrent la solidarité intergénérationnelle et les retours positifs sur le soutien à la Ligue contre le cancer.
À Sète et ailleurs, Octobre rose mobilise les donneurs et les associations
En Sète, on parle d’une collecte dans l’automne et d’une saison qui vise à sensibiliser et renforcer les stocks. L’établissement français du sang (EFS) espère collecter de nombreuses poches d’hémoglobine à la salle Brassens de Sète le 30 octobre, entre 13 h 30 et 18 h 30, sur présentation d’une pièce d’identité et à jeun. Trois conditions sont requises: entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et être en bonne santé.
La collecte s’insère dans Octobre rose, période où le cancer du sein est au premier plan des actions de prévention et de sensibilisation. Le récit rappelle aussi que la période idéale pour renflouer les stocks, et que la collecte est une réponse à une pénurie estivale, avec 27 donneurs observés lors d’un précédent rendez-vous le 14 août.
La majorité des dons de sang sont utilisés pour soigner les malades du cancer, cela représente 40 à 45 % de l’utilisation des poches
Audrey Marron, communicante pour l’EFS.
« La majorité du temps, c’est pour compenser la perte de globules rouges dans la moelle osseuse. Sans transfusion, le système immunitaire est tellement fragile, que le patient atteint de cancer peut succomber à une simple grippe », souligne-t-elle.
Selon les responsables, la réserve est un indicateur crucial: « C’est un bon stock, en général il faut s’inquiéter quand on passe en dessous des 12 jours de réserve », rassure-t-elle. Une poche collectée à Sète peut ensuite être utilisée pour un patient dans d’autres villes comme Carcassonne ou Avignon, ce qui illustre l’échelle nationale de l’action.
Dans ce cadre, la communauté locale espère maintenir un flux régulier et atteindre les objectifs fixés pour l’automne, période considérée comme favorable après un été de pénuries.

À Montréal: paella solidaire et solidarité intergénérationnelle
Plus loin, Montréal accueille son premier événement en faveur d’Octobre rose, organisé par l’association Montréalaise Intergénérationnelle (AMI). Le programme a mêlé convivialité et solidarité, avec un menu généreux: une paella géante offerte aux enfants et aux aînés, et la tombola solidaire qui a réuni environ soixante participants. Les organisateurs ont salué la mobilisation, notamment celle de nombreuses femmes venues soutenir Octobre rose.
Le compte-rendu témoigne d’un après-midi de partage: des chanteurs locaux ont animé l’événement et les participants ont dansé ensemble à la fin du repas. L’AMI espère renouveler l’expérience l’an prochain et renforcer les liens entre générations, tout en apportant un soutien concret à la Ligue contre le cancer grâce à la tombola.

Un mois de mobilisation et de prévention, au-delà des frontières
Si les contextes diffèrent, l’esprit demeure identique: des initiatives qui allient prévention, solidarité et lien social autour d’un temps fort de lutte contre le cancer du sein. En France comme ailleurs, ces actions témoignent d’un effort collectif pour mobiliser et informer, tout en offrant des gestes concrets qui peuvent sauver des vies et soutenir les patients et leurs proches.
Le mois d’Octobre rose est ainsi illustré par des gestes simples mais importants, allant de la collecte de sang à des repas partagés, qui renforcent les liens dans les communautés et promeuvent le dépistage et l’accompagnement.