Table of Contents
John Textor, propriétaire de l’Olympique Lyonnais, fait face à des complications financières à Londres. Alors qu’il se concentre désormais sur son club brésilien Botafogo, une plainte a été déposée contre lui par un de ses partenaires financiers, Iconic Sports, concernant son investissement lors du rachat de l’OL.
Une plainte pour non-respect des engagements
Alors que la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) examine de nouveau les finances de l’Olympique Lyonnais, la situation de John Textor devient de plus en plus préoccupante. L’homme d’affaires américain est accusé d’une gestion déficiente de l’OL, qu’il a apparemment utilisée pour supporter son autre club, Botafogo. Iconic Sports réclame 79,4 millions d’euros (93 millions de dollars) en raison du non-respect des engagements pris par Textor en 2022 lors de la prise de contrôle de Lyon.
Iconic Sports avait investi dans cette acquisition, stipulant qu’ils devaient récupérer leur investissement avec des intérêts si la fusion avec le groupe Eagle Football ne se concrétisait pas. Comme la fusion n’a pas eu lieu, ils cherchent désormais à récupérer leur mise, tandis que Textor refuse de se plier à cette demande et attaque son partenaire en retour.
Une riposte de Textor
Suite à la plainte déposée à Londres, Textor a contre-attaqué en Floride, intentant également une action contre Iconic Sports. Il soutient que son partenaire ne lui a jamais divulgué la présence de Piotr Aven dans leur groupe d’actionnaires. Aven, un homme d’affaires russe dont les actifs sont gelés en raison de la guerre en Ukraine, aurait provoqué le blocage des banques, dont UBS, qui devaient faciliter la fusion avec Eagle Football Group.
Des enjeux juridiques importants
Les procédures judiciaires en cours dans les systèmes juridiques britanniques et américains pourraient avoir des répercussions significatives sur John Textor et ses affaires. Les autorités vont enquêter sur les comptes du groupe Eagle Football, une situation qui pourrait s’avérer délicate pour l’homme d’affaires, qui semble déterminé à rejeter la faute sur ses anciens associés tout en s’opposant à tout remboursement de l’investissement initial.