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Panama a récemment pris la décision de libérer des dizaines de migrants qui avaient été retenus pendant plusieurs semaines dans un centre d’accueil, suite à leur expulsion des États-Unis. Les autorités panaméennes ont informé ces personnes qu’elles disposaient de 30 jours pour quitter le pays, tout en précisant qu’il était possible de prolonger leur séjour de 60 jours si besoin.
Contexte de l’expulsion
Les migrants, principalement originaires de pays asiatiques, faisaient partie d’un accord établi entre l’administration de l’ancien président américain Donald Trump et les gouvernements de Panama et du Costa Rica. Ce pacte visait à accélérer le processus de renvoi des migrants que les États-Unis ne pouvaient pas accueillir sur leur territoire.
Au cours de cette opération, des centaines de personnes, dont de nombreuses familles avec enfants, ont été envoyées vers ces deux pays d’Amérique centrale, où elles devaient être temporairement accueillies en attendant leur retour vers leur pays d’origine.
Réactions et préoccupations
Cette initiative a été critiquée par de nombreux observateurs qui y voient une méthode pour les États-Unis de transférer leurs obligations de traitement des demandes d’asile. Des préoccupations majeures concernant les droits de l’homme ont émergé, notamment lorsque des centaines de migrants ont été confinés dans un hôtel à Panama, exprimant dans des messages plaintifs collés aux fenêtres leur peur de retourner dans leur pays.
Défense des droits des migrants
Selon le droit international des réfugiés, toute personne fuyant la violence ou la persécution a le droit de demander l’asile. Des avocats et défenseurs des droits de l’homme ont averti que Panama et le Costa Rica risquent de devenir des « trous noirs » pour les migrants expulsés, soulignant que leur libération pourrait être interprétée comme une tentative pour le gouvernement panaméen de se distancer des critiques concernant le traitement réservé aux migrants.
Panama a déjà été soumis à des pressions de la part d’organisations de défense des droits humains en raison des conditions de détention des migrants, souvent sans passeports ni téléphones, et dans des situations jugées difficiles.