Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux jeunes hommes âgés de 19 et 20 ans ont été interpellés à proximité de la maison d’arrêt de Nanterre, suspectés d’avoir procédé à un parachutage intensif de colis à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire à l’aide d’une fronde.
Une opération de parachutage de colis détectée par vidéosurveillance
Malgré une surveillance renforcée autour des maisons d’arrêt ces dernières semaines, les deux individus ont été repérés par les caméras de vidéosurveillance alors qu’ils tentaient de quitter les abords de la prison, avenue de la Commune-de-Paris. Lors de leur interception, la police a découvert sur l’un des suspects une fronde qui aurait servi à propulser les colis au-dessus des murs d’enceinte.
Selon une source policière, les deux hommes auraient ainsi lancé environ une vingtaine de colis dans la prison. Placés en garde à vue, ils devraient être présentés en comparution immédiate devant la justice.
Contexte et précédents incidents autour de la maison d’arrêt de Nanterre
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tentatives répétées de livraison de produits illicites ou de colis aux détenus par des moyens aériens. Le 17 avril dernier, un homme de 25 ans avait déjà été condamné à un an de prison ferme pour avoir livré de la résine de cannabis à la maison d’arrêt de Nanterre à l’aide d’un drone.
Ce dernier avait été arrêté après que son drone, chargé de 200 grammes de résine, s’était écrasé dans la cour de la prison. Surpris avec la mallette et la télécommande de l’appareil, il avait expliqué au tribunal que l’utilisation du drone était liée à la réalisation d’un clip de rap aux abords de l’établissement.