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Malgré une pause de trois mois prévue en 2024, Paris conserve son attrait auprès des professionnels du cinéma. Les tournages sont suspendus entre juin et septembre, en raison des Jeux olympiques et paralympiques, mais cela n’entrave en rien le dynamisme de la capitale en tant que lieu de production cinématographique.
Une activité cinématographique soutenue
Bien que l’été prochain soit marqué par une interruption pour l’événement sportif, Paris a enregistré 5 708 jours de tournages durant l’année précédente. La ville a accueilli 94 longs métrages, parmi lesquels figurent « Coutures » d’Alice Winocur, « Le trésor de Khéops » de Barbara Schulz et « Mercato » de Tristan Séguéla, totalisant ainsi 1 148 jours de tournage.
Une diversité de productions
En ce qui concerne les séries, 40 productions ont été tournées dans la capitale, représentant 1 021 jours de tournage. Parmi elles, les nouvelles saisons de « Emily in Paris », « BRI », et « Master Crimes », ainsi que les premières saisons de « Super Mâles », « Ça c’est Paris » et « Le Négociateur ». De plus, 91 documentaires ont été réalisés, soulignant la richesse et la variété des projets cinématographiques à Paris.
Engagements pour un cinéma responsable
La Ville de Paris a récemment annoncé des mesures pour soutenir le secteur cinématographique. Un fonds de soutien aux courts métrages et aux projets « nouveaux médias » a été créé. De plus, une charte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels entrera en vigueur en 2025, visant à garantir un environnement de travail sûr pour tous les professionnels du secteur.
Transition écologique des tournages
Pour renforcer son engagement en faveur du développement durable, Paris prévoit d’accélérer la transition écologique de ses tournages. Cela inclut la fin progressive de l’utilisation des groupes électrogènes, ainsi que la promotion de véhicules électriques sur les plateaux de tournage, contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone des productions.