Au large de Saint-Nazaire, l’interception d’un pétrolier russe, désigné comme le navire Pushpa, a déclenché une vague de réactions diplomatiques. Le navire, soupçonné d’être lié à des survols de drones dans la région, a été arraisonné par la Marine française ce week-end. Vladimir Poutine a réagi en qualifiant l’action de « piraterie ». Emmanuel Macron a exhorté les Européens à franchir « un pas » dans « la politique d’entrave » visant la flotte dite fantôme russe.
Au large de Saint-Nazaire: l’action et les répliques internationales
La situation se joue autour d’un navire désigné comme faisant partie d’une flotte fantôme russe et impliqué dans des opérations de transit controversées. Vladimir Poutine a qualifié l’interception de « piraterie », déclarant que le pétrolier a été arraisonné dans les eaux neutres, sans fondement. Selon les informations disponibles, le navire naviguait sous pavillon d’un pays tiers avec un équipage international, et les responsables russes évoquent des provocations croissantes. Emmanuel Macron a, pour sa part, appelé jeudi les Européens à franchir « un pas » dans « la politique d’entrave » de la flotte, qui est décrite comme permettant à Moscou d’exporter du pétrole en contournant les sanctions occidentales.
Cadre diplomatique et suites envisagées
Des responsables russes et européens se renvoient la balle. Selon Pascal Confavreux, porte-parole du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, « Nous voyons depuis quelques semaines des provocations inacceptables ». Des analyses évoquent des mesures internationales susceptibles d’y mettre fin à ce dossier et d’encadrer les actions futures autour de la flotte fantôme russe.