Une plainte contre médecins régulateurs du Samu vise deux médecins du Centre hospitalier du Mans pour homicide involontaire, mise en danger délibérée et non assistance à personne en péril, selon le dossier transmis à l’AFP. L’affaire se rattache à des appels passés depuis le domicile familial près de Mamers (Sarthe) le 28 janvier et au décès de l’adolescent le 30 janvier au centre hospitalier du Mans. La plainte détaille des échanges où l’un des médecins évoquait une « douleur musculaire, ça ne m’inquiète pas du tout » et où le patient serait décrit comme incapable de se lever ou de s’asseoir. Selon deux experts cités dans la plainte, Estéban serait mort d’un pneumothorax non diagnostiqué, et les experts estiment que si la prise en charge avait été adéquate, ses chances de survie auraient été de 100 %.

Plainte visant les médecins régulateurs du Samu au Mans
La plainte vise les deux médecins régulateurs du Centre hospitalier du Mans et réclame des poursuites pour homicide involontaire, mise en danger délibérée et non assistance à personne en péril. Elle décrit le contexte des appels du 28 janvier et détaille des échanges qui ont précisé les symptômes, notamment une douleur thoracique et des difficultés respiratoires, et des conseils qui auraient été donnés, selon le dossier.
Selon la narration de la plainte, l’échange avec l’un des médecins évoquait la perception d’une douleur supposée musculaire et laissait entendre que la situation n’était pas prioritaire, ce qui a, selon les auteurs, aggravé l’état du jeune homme avant l’arrivée des secours.
Les faits s’intensifient avec une succession d’épisodes de vomissements et un malaise, puis un décès prononcé le 30 janvier au sein de l’établissement, après un arrêt cardio-respiratoire, relatent les pièces du dossier.
Éléments de la procédure et conclusions des experts
La plainte indique qu’il y a eu échec d’un règlement à l’amiable et s’appuie sur des avis d’experts cités par les plaignants. Ces experts estiment que le décès résulte d’un pneumothorax non diagnostiqué et avancent que, si la prise en charge avait été adéquate, Estéban aurait eu des chances de survie de l’ordre de 100 %.