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Le milliardaire Pierre-Edouard Stérin a confirmé ce vendredi avoir été entendu en juin 2024 dans le cadre d’une enquête sur le financement des campagnes électorales du Rassemblement national (RN), mais il maintient qu’il n’a « jamais participé » à un financement illégal.
Déclarations de Pierre-Edouard Stérin
Pierre-Edouard Stérin a déclaré dans un communiqué : * »Monsieur Pierre-Edouard Stérin n’a jamais participé, directement ou indirectement, à un quelconque financement illégal de campagne. »* Son avocat, Me Louis Cailliez, a relayé ces propos au service police-justice. L’enquête, menée par le parquet de Marseille depuis 2021, cible le RN concernant des soupçons de financement illégal lors des élections municipales de 2020 et des élections régionales de 2021.
Contexte de l’enquête
Le milliardaire, connu pour avoir fait fortune dans la commercialisation des Smartbox, a précisé que les prêts en question, réalisés à titre personnel, avaient été structuré par un conseiller expert en financement politique et avaient été dûment déclarés. Il a également souligné que son audition lui a permis de répondre aux enquêteurs et de leur fournir des éléments prouvant la légalité de son rôle dans ce processus démocratique.
Engagement politique et démocratie
Pierre-Edouard Stérin a insisté sur le fait qu’il rencontre * »l’ensemble du spectre politique pour mettre en avant les projets qu’il porte, »* affirmant son attachement à la démocratie. Il a exprimé le souhait que tous les candidats bénéficient d’une égalité d’accès aux élections, sans entrave.
Il a également mentionné son engagement de longue date en faveur de l’idée d’une banque de la démocratie, espérant des propositions concrètes de la part du Premier ministre François Bayrou.
Réactions à l’enquête
Stérin a regretté que * »des éléments couverts par le secret d’une enquête toujours en cours soient diffusés par un journaliste politique. »* Cela fait suite à la visite surprise des policiers au siège du RN à Paris et aux révélations d’une enquête similaire ouverte à Marseille, en parallèle de l’instruction parisienne.