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Emmanuel Macron a annoncé ce lundi le nom du nouveau président du Conseil constitutionnel, une décision attendue par de nombreux observateurs de la politique française. Le successeur de Laurent Fabius a suscité des spéculations, notamment autour de la candidature de Richard Ferrand.
Annonce de la présidence du Conseil constitutionnel
Le choix d’Emmanuel Macron pour la présidence du Conseil constitutionnel est crucial, surtout dans un contexte politique tendu. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, doivent également procéder à des nominations pour remplacer Laurent Fabius, Michel Pinault et Corinne Luquiens, qui achèvent leur mandat de neuf ans. Cette nomination est particulièrement significative, car elle marque un héritage important pour le chef de l’État, qui atteindra son terme en 2034.

Richard Ferrand en tête des candidats
Selon les informations, Emmanuel Macron souhaite proposer Richard Ferrand, un proche du président et ancien président de l’Assemblée nationale, comme nouveau président du Conseil constitutionnel. Ferrand, qui a été battu aux dernières élections, aurait exprimé son intérêt pour ce poste. Un ami de Ferrand le décrit comme *« un homme de devoir plus que de carrière »*, ce qui pourrait s’avérer essentiel dans les temps incertains qui se profilent à l’horizon.
Une nomination délicate
La désignation de Richard Ferrand ou d’un autre candidat représente un choix politiquement délicat. Le futur président du Conseil constitutionnel devra naviguer dans un paysage politique complexe, avec des élections présidentielles à venir en 2027 et 2032, dans un climat marqué par des attaques sur les institutions et des tensions politiques croissantes. De plus, des personnalités comme Marine Le Pen, qui pourrait se porter candidate à l’Élysée, rendent cette nomination encore plus stratégique.
Auditions parlementaires à venir
Une fois les noms des candidats annoncés, ils devront passer par le processus d’audition parlementaire prévu pour le 19 février. Le candidat de Yaël Braun-Pivet sera auditionné par la Commission des Lois de l’Assemblée, tandis que celui de Gérard Larcher fera de même au Sénat. L’objectif est d’assurer une majorité favorable pour éviter un refus qui nécessiterait un soutien de 3/5e des suffrages exprimés.