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Lors de la séance de contrôle au Sénat, le Parti Populaire (PP) a vivement critiqué la vice-présidente María Jesús Montero, suite aux accusations de corruption visant le gouvernement espagnol. Alicia García, porte-parole du PP au Sénat, a mis en lumière les implications de la corruption au sein du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE).
Accusations de corruption
Cette première séance de contrôle depuis la révélation de l’enquête de l’UCO, qui incrimine Santos Cerdán pour paiement de commissions illégales, a été marquée par des échanges tendus concernant la corruption au sein du PSOE. Montero a reconnu l’existence d’une corruption « systémique » mais a tenté de se distancier du PP en affirmant que « les socialistes poursuivent et cessent ».
Silence face aux questions
Montero n’a pas répondu aux questions d’Alicia García concernant Pedro Sánchez et la transparence des financements du PSOE. Ce silence a été particulièrement notable alors qu’elle n’a pas commenté la démission de José Antonio Marco Sanjuán, son numéro trois, suite à des allégations de corruption. Montero a succinctement déclaré : « Il est faux que j’aie reçu une quelconque commission ».
Critiques du PP
Alicia García a exprimé son indignation face à l’inefficacité du PSOE à traiter la corruption, rappelant les 16 mois écoulés avant l’expulsion de José Luis Ábalos, un ancien ministre accusé de corruption. Elle a également souligné la relation entre les affaires révélées et le gouvernement, affirmant que « le PSOE est impliqué dans des affaires de commissions, de fraudes et d’autres activités douteuses ».
Appel à l’action
La sénatrice du PP a insisté sur le fait qu’« Espagne ne mérite pas un gouvernement occupé par une organisation criminelle », appelant ses partenaires à ne pas soutenir un gouvernement « affaibli et retranché ». Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques croissantes et de méfiance envers la gestion actuelle du gouvernement.