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La décision récente de l’administration américaine de limiter l’entrée de ressortissants de 12 pays, dont l’Iran, a suscité de vives réactions à l’international, notamment en Iran où cette mesure est perçue comme un acte de discrimination raciste et d’intolérance.
Une mesure jugée discriminatoire par l’Iran
Le ministère iranien des Affaires étrangères a vivement dénoncé cette nouvelle restriction, la qualifiant de « mentalité raciste » et de « profonde hostilité » à l’encontre des Iraniens et des musulmans. Alireza Hashemi-Raja, chargé des affaires des Iraniens de l’étranger, a affirmé que cette politique reflète une volonté de domination suprémaciste, violant selon lui les principes fondamentaux du droit international.
Les détails du décret américain
Signé par Donald Trump et effectif à partir du 9 juin 2025, ce décret limite l’entrée des ressortissants de plusieurs pays, notamment l’Iran, la Syrie, la Libye, le Yémen, la Somalie, le Soudan, le Tchad, l’Érythrée, Haïti, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale et la Birmanie. Ces restrictions font suite à ce que le président américain évoque comme une nécessité de protection nationale face aux risques terroristes et à l’exploitation du système de visas.
Outre ces pays, il existe des discussions pour restreindre partiellement l’accès à d’autres nations comme le Venezuela, Cuba ou encore le Togo, ce qui alimente encore davantage les tensions diplomatiques. Le président américain argue que ces mesures sont une réponse à des incidents récents, notamment l’attentat de Boulder, au Colorado, qu’il qualifie de preuve de l’insécurité liée à l’immigration non contrôlée.
Réactions internationales et diplomatiques
Sur la scène internationale, cette politique est largement critiquée. Les Iraniens dénoncent une violation des principes de non-discrimination et accusent Washington de mettre en place une forme de racialisation de ses politiques migratoires.
Selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères iranien, cette décision témoigne d’un « racisme systématique » et souligne une opposition ferme de Téhéran envers la politique étrangère américaine. Plusieurs autres pays expriment aussi leur préoccupation face à ces mesures qui risquent de compliquer davantage les relations diplomatiques déjà tendues.
Les experts en relations internationales soulignent que cette politique traduit une tendance à la stigmatisation basée sur la nationalité et la religion, alimentant ainsi les tensions déjà existantes entre Washington et plusieurs régions du monde musulman.
Une tension croissante sur la scène mondiale
Ce mouvement intervient dans un contexte international où la question de la sécurité nationale est mise en avant pour justifier des actions restrictives, souvent critiquées comme étant discriminatoires. La communauté internationale reste divisée, certains voyant ces mesures comme nécessaires pour garantir la sécurité, d’autres les dénonçant comme des atteintes aux droits fondamentaux.