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La conjonction — quasi cosmique — de cinq événements politiques majeurs provoque une situation inédite au Québec, semblable à la version sérieuse du concept de « Great Reset », offrant des espoirs renouvelés pour ceux ayant des intérêts dans la chose publique.
Un paysage politique en mouvement
Le Parti québécois (PQ) maintient une position élevée dans les sondages d’opinion, et ses adversaires peinent à le faire chuter, malgré son statut de quatrième parti à l’Assemblée nationale. Récemment, l’élection du nouveau chef du Parti libéral du Québec (PLQ) a déjà suscité des changements dans les appuis électoraux. De plus, un remaniement ministériel est prévu pour cet automne par le premier ministre et chef de la Coalition avenir Québec (CAQ). Québec solidaire (QS) doit également désigner son co-porte-parole masculin après avoir récemment élu sa co-porte-parole féminine.
Enfin, une élection partielle est programmée cet été dans Arthabaska, où le Parti conservateur du Québec (PCQ) pourrait avoir des chances de succès.
Des conséquences notables
Cette conjonction d’événements entraîne un vaste jeu de chaises musicales au sein des cabinets ministériels, des oppositions et de la haute fonction publique. Plusieurs ministres et porte-parole changeront de rôle, avec de nombreuses nominations déjà effectuées et d’autres à venir. Cette période engendre une incertitude mais aussi l’ouverture à de nouvelles possibilités pour l’ensemble du personnel politique, tant gouvernemental qu’opposition.
Préparations pour l’avenir
Dans les mois à venir, deux sessions parlementaires et le dernier budget du gouvernement actuel seront cruciaux. Chaque minute au Parlement et chaque phrase du budget auront un impact significatif. De grandes politiques et initiatives seront lancées, engageant implicitement le parti gouvernemental à travers plusieurs années.
Du côté de l’administration publique, on s’attend à une accélération de projets visant à être finalisés avant la période électorale, suivie d’un ralentissement à l’approche des élections générales d’octobre 2026. Les partis politiques, n’étant pas des entités parlementaires, commenceront également à préparer leurs engagements électoraux.
Évolution du discours politique
Un changement dans le discours politique et gouvernemental est à prévoir, particulièrement en vue des élections de 2026, amplifié par la partielle de cet été. La communication gouvernementale et celle des partis d’opposition devront s’adapter pour répondre aux attentes de la population.
Les oppositions devraient devenir plus critiques et le gouvernement plus attentif aux déclarations publiques les visant. Le cynisme ambiant pourrait paradoxalement favoriser les groupes qui choisissent d’intervenir, augmentant l’impact de leurs actions.
Une année pleine d’opportunités
L’année 2025-2026, qui s’étendra sur environ 15 mois, sera marquée par de grandes occasions politiques au Québec. Des portes s’ouvriront tant pour les acteurs impliqués dans le système que pour ceux extérieurs. Ce « Great Reset » politique pourrait apporter des changements positifs pour la population du Québec, avec des dynamiques déjà en cours.
