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La tension politique s’intensifie à Paris alors que Rachida Dati et Michel Barnier se disputent la candidature aux élections législatives partielles dans la 2e circonscription. Alors que Barnier a été officiellement investi par Les Républicains ce lundi 28 juillet, Dati a affirmé sa volonté de se présenter, peu avant une réunion de la commission nationale d’investiture.
Les ambitions de Rachida Dati
Rachida Dati, conseillère de Paris, a clairement exprimé ses intentions de se porter candidate, indépendamment des décisions de son parti. « Je serai quoi qu’il arrive candidate dans cette circonscription où les Parisiens attendent une alternance », a-t-elle déclaré. Dati souhaite également se présenter à la mairie de Paris et a affirmé que sa détermination est motivée par le besoin d’une véritable représentation pour les habitants.
Une réaction inattendue des Républicains
Cette annonce risque de créer des frictions au sein des Républicains. Bruno Retailleau, le chef du parti, avait organisé une rencontre informelle entre Dati et Barnier, qui semble avoir échoué à apaiser les tensions. Moins de 24 heures avant que la commission nationale d’investiture ne prenne une décision officielle, la division au sein du parti est désormais palpable.
Accusations de parachutage
Dati a également critiqué Barnier, l’accusant de se présenter pour servir ses propres ambitions présidentielles. « Cette élection ne peut pas servir qu’à porter les ambitions présidentielles de Michel Barnier. C’est un manque de respect pour tout le monde », a-t-elle affirmé. Elle dénonce un parachutage, arguant qu’il se présente sans consulter les acteurs locaux intéressés par cette circonscription.
Perspectives pour la droite à Paris
Dans sa déclaration, Dati a souligné que « pour la première fois depuis 2001, la droite et le centre peuvent gagner Paris ». Elle voit cette législative partielle comme un tremplin pour la campagne municipale à venir, prévue dans moins de six mois. Annie Genevard, présidente de la Commission nationale d’investiture, a confirmé que les ambitions municipales et législatives sont compatibles.
Un appel à l’unité
Rachida Dati a fait valoir son travail acharné pour construire une opposition respectée à Paris, affirmant que les sondages la placent en tête. Elle a posé une question cruciale : « Qui accepterait de voir son territoire utilisé pour servir un agenda présidentiel ? » Elle continue de se battre pour sa circonscription, résolue à ne pas laisser d’autres personnes tirer profit de son travail.
Cette situation complexe et conflictuelle illustre bien les défis que doit relever la droite à Paris, alors que les prochaines échéances électorales approchent rapidement.