Home ActualitéPolitiqueVote de confiance : La droite s’oppose à la majorité, tensions en France

Vote de confiance : La droite s’oppose à la majorité, tensions en France

by Sara
France

À deux jours du vote de confiance, le vote de confiance, Les Républicains, Matignon, opposition, politique française cristallise les tensions : Les Républicains affichent une opposition ferme à la perspective d’un gouvernement de gauche à Matignon, tandis que le Premier ministre multiplie les interventions médiatiques sans avoir, pour l’instant, convaincu des députés.

vote de confiance, Les Républicains, Matignon, opposition, politique française

Samedi 6 septembre, devant près de 2 000 personnes réunies à Port‑Marly (Yvelines) pour la rentrée politique du parti, Othman Nasrou, secrétaire général des Républicains, a résumé la ligne du mouvement : « Si la gauche est à Matignon, la droite sera dans l’opposition ». Il a ajouté : « Il n’y aura pas d’assentiment de notre part », accusant la gauche française d’être « la plus rétrograde d’Europe » et reprochant au Parti socialiste ses liens avec La France insoumise.

Othman Nasrou lors de la rentrée des Républicains
Le secrétaire général des Républicains, Othman Nasrou, le 8 juillet 2025 à Paris. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Nasrou n’a toutefois pas précisé si cette prise de position équivalait à une volonté de censurer automatiquement un Premier ministre socialiste. Le parti est traversé par des positions contradictoires : certains dirigeants, comme l’ancien président Nicolas Sarkozy, estiment qu’une dissolution serait la seule solution, tandis que Valérie Pécresse et David Lisnard réclament une démission d’Emmanuel Macron.

Rentrée des Républicains à Port‑Marly et calendrier politique immédiat

Bruno Retailleau, président du parti, demande à ses parlementaires de voter la confiance au gouvernement ; il devra resserrer les rangs lors de son discours de clôture. La question du vote de confiance pèse aussi sur les débats internes du centre et de la majorité.

Le Premier ministre François Bayrou poursuit, de son côté, un marathon médiatique : invité de l’émission « C à vous » samedi à 19 h sur France 5, il doit ensuite répondre dimanche à l’invitation du média en ligne Brut à 12 h. Jusqu’ici, selon les comptes rendus, ses interventions n’ont pas fait basculer de députés en sa faveur et son impopularité dans les sondages reste élevée.

Parallèlement, des prises de position publiques s’enchaînent dans l’ensemble du spectre politique. Marine Tondelier, cheffe de file des Écologistes, a déclaré depuis la braderie de Lille : « Je pense que nommer une troisième fois quelqu’un de son camp, alors que les Français ont très largement demandé une cohabitation (…) ça ne marche pas », appelant Emmanuel Macron à choisir un ou une Première ministre de gauche.

Points saillants du « live » et réactions politiques

La période a été marquée par plusieurs événements notables mentionnés dans le fil d’actualité politique :

  • Le Parti socialiste a réagi à la diffusion d’extraits vidéos par un média, précisant qu’il réaffirme « son attachement à la libre communication des pensées et des opinions » et niant toute collusion entre le PS et des journalistes.
  • François Hollande a écarté l’hypothèse de remplacer François Bayrou à Matignon, déclarant : « Je ne peux pas venir dans un moment comme celui‑ci, sans avoir des projets qui vont au‑delà de l’actualité du moment. »
  • Laurent Jacobelli, député du Rassemblement national, a dit espérer un « après‑Macron » dès lundi prochain, jugeant qu’un renversement du gouvernement ouvrirait la voie à des mesures en matière d’économie et d’immigration.
  • Marc Fesneau a relativisé l’idée d’une censure systématique : « Il faudra qu’on me démontre comment à 140, tout seuls, on fait mieux qu’à 210 », en référence aux chiffres des députés de gauche hors LFI comparés au bloc central.

Autres éléments d’agenda évoqués : Jean‑Luc Mélenchon doit s’exprimer depuis la braderie de Lille à 16 h 30, où sont également présents plusieurs ministres et personnalités politiques, tandis que l’issue du vote de confiance conditionnera les discussions sur l’après‑Bayrou au sein des différents groupes parlementaires.

Mesures parallèles et informations pratiques

Parmi d’autres sujets d’actualité mentionnés dans les relais d’information figurent des décisions réglementaires et internationales : un décret paru au Journal officiel instaure l’interdiction, à partir de mars 2026, des sachets, billes et gommes de nicotine ciblant notamment les jeunes ; et la situation dans la bande de Gaza reste suivie, l’armée israélienne appelant les habitants à évacuer vers des zones dites « humanitaires », après près de 23 mois de conflit.

Le Journal officiel contient aussi des précisions sur le financement des partis politiques : faute de parité, l’UDR d’Éric Ciotti devrait perdre 1 377 491 € de financement, et Les Républicains 1 070 996 €, tandis que plusieurs autres formations n’ont pas essuyé de retenue.

Prochaines étapes avant le vote

Le vote de confiance se tiendra dans les jours à venir ; d’ici là, les réunions de parti, les prises de parole publiques et les interventions médiatiques vont se multiplier. Les intentions affichées par les Républicains et les réactions des autres forces politiques restent déterminantes pour la suite immédiate de la vie gouvernementale.

Vote De Confiance | Les Républicains | Matignon | Opposition | Politique Française | Macron | France
source:https://www.franceinfo.fr/politique/direct-vote-de-confiance-alors-que-le-premier-ministre-poursuit-son-marathon-mediatique-les-partis-politiques-preparent-l-apres-bayrou_7476793.html#xtor=RSS-3-%5Blestitres%5D

You may also like

Leave a Comment