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La polémique déclenchée par les propos « La police tue partout » s’est transformée en affaire officielle après que le préfet du Val-d’Oise a déposé plainte contre le député Aurélien Taché pour des propos jugés diffamatoires envers les policiers du département. L’échange, relayé sur X par plusieurs acteurs, a été évoqué dans d’autres départements et a suscité des réactions variées. Mercredi, le préfet a confirmé qu’il avait déposé plainte mardi, selon l’AFP, et a rappelé que l’action visait à défendre l’honneur des services publics et ceux qui les servent.

Le préfet du Val-d’Oise porte plainte contre Aurélien Taché
Le préfet Philippe Court a confirmé mercredi à l’AFP qu’il avait déposé plainte mardi contre le député Aurélien Taché pour des propos qu’il juge « diffamatoires, injurieux et mensongers » envers les policiers du département.
Selon Court, « Tenir de tels propos de la part d’un élu du Val-d’Oise qui vit dans le Val-d’Oise, c’est déshonorant et même indécent, sachant que 118 policiers y ont été blessés en 2024 en cours d’intervention », a‑t‑il insisté, joint par l’AFP.
Du côté d’Aurélien Taché, il a déclaré à l’AFP : « Il n’est pas question que je supprime mon message, on ne tente pas impunément de censurer la voix des parlementaires en France ». « Je trouve choquant que l’État essaye d’étouffer les voix qui dénoncent les violences policières », a ajouté l’élu, l’accusant d’organiser « une croisade politique contre de nombreux adversaires, avec les moyens de l’État ».
La polémique s’est ensuite étendue à d’autres départements, notamment les Hauts-de-Seine, où le député LFI Aurélien Saintoul a accusé sur X le préfet du Val-d’Oise d’avoir « fait du zèle » en écrivant : « Couvrir les abus, refuser même qu’on les évoque, c’est le contraire de sa mission ». Le préfet des Hauts-de-Seine Alexandre Brugère a alors rétorqué sur X que « le rôle des préfets est de soutenir les services de l’État quand ils sont injustement attaqués ».
Réactions et répliques des protagonistes
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a participé à la polémique sur X en évoquant mercredi matin « les attaques irresponsables de certains élus aveuglés par la haine anti-flics ».
La discussion a aussi porté sur les accusations et les contre-arguments des uns et des autres, avec des appels à protéger les agents et à rappeler les limites de la liberté d’expression dans ce cadre.

Extension de la polémique dans d’autres départements
La polémique s’étend désormais à d’autres départements, notamment les Hauts-de-Seine, avec des échanges et des réponses des autorités sur le rôle des préfets. Aurélien Saintoul a renouvelé ses critiques et le préfet du Val-d’Oise a été accusé de « faire du zèle » par certains opposants. Les responsables impliqués ont réaffirmé que le rôle des préfets est de soutenir les services de l’État lorsque ceux-ci sont injustement attaqués.
Les responsables poursuivent leurs échanges autour du sujet, avec des réseaux et des commentaires qui montrent comment une affaire peut devenir un sujet de débat public sur la sécurité et les structures publiques.