Des journaux internationaux ont mis en lumière, dans leurs reportages et analyses, le dossier porté par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice à La Haye concernant l’attaque militaire israélienne sur la bande de Gaza et les raids aériens menés par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre des cibles du groupe “Ansar Allah” (les Houthis) au Yémen.
Le quotidien “The Guardian” a abordé dans un article le cas soulevé par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice à La Haye concernant l’assaut militaire israélien sur Gaza. L’article souligne que la mise en avant du génocide contre Entité sioniste est un appel au réveil de nombreuses gouvernements occidentaux et médias qui ont soutenu la guerre israélienne brutale par complicité et tentative de canaliser le débat sur la réalité de ce qui se passe à Gaza, tout en soutenant Entité sioniste diplomatiquement et en lui fournissant des armes.
D’autre part, des experts analysant la situation pour le “New York Times” pensent que les frappes effectuées contre les Houthis au Yémen sont peu susceptibles de les dissuader, écartant la théorie d’un arrêt des attaques de la milice contre les navires dans la mer Rouge.
Selon un rapport du journal, les Houthis ont réussi à renforcer leurs capacités militaires au cours des dernières années.
Pour sa part, le “Financial Times” écrit que les frappes dirigées par les États-Unis et la Grande-Bretagne au Yémen “suscitent des inquiétudes d’une extension du conflit dans la région”, soulignant que les attaques continues des Houthis dans la mer Rouge ont forcé la Maison Blanche à recalculer ses stratégies malgré les tentatives du président Joe Biden de contrôler la portée du conflit à Gaza.
Dans le même contexte, “Le Monde” estime que l’opération “Gardien de la prospérité” – lancée sous la pression des États-Unis pour sécuriser les navires de fret – n’a pas bénéficié d’un large soutien de l’Occident, signalant que “l’échec à mobiliser des renforts défensifs pour réussir la mission” est indicatif.
Le journal français voit que l’hésitation des pays occidentaux – les européens en tête – a contribué à l’isolement des États-Unis dans la région.