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Les marchés financiers réagissent avec vigueur aux récents conflits au Proche-Orient, notamment en Israël, où les tensions s’intensifient.
Réaction des marchés à Wall Street
Le vendredi 13 juin, Wall Street a cédé une partie de ses gains hebdomadaires, et ce, seulement après 20h15, lorsqu’elle a découvert les images diffusées en direct depuis Israël montrant une salve de missiles de représailles iraniens touchant Tel-Aviv, Haïfa, la centrale nucléaire de Dimona, ainsi que plusieurs installations militaires, y compris des bases aériennes.
Vulnérabilité d’Israël face aux attaques
La notion de « nombreuses cibles stratégiques atteintes » a surpris même les plus optimistes, qui croyaient au « Dôme de Fer » impénétrable à 95 % ou même 99 %, selon la narration des médias occidentaux lors des précédents échanges de tirs. Ce décalage de perception a créé un choc parmi les investisseurs, qui avaient longtemps considéré la supériorité militaire israélienne comme écrasante.
Riposte iranienne et contexte géopolitique
Ce nouvel affrontement est perçu comme une riposte symbolique de Téhéran à l’assassinat de dirigeants du Hezbollah et aux bombardements israéliens sur ses installations. Les pertes israéliennes ont été minimes, avec seulement quelques dégâts matériels et une victime civile causée par un débris de missile.
La perception selon laquelle Israël était indestructible a été ébranlée, et la guerre a désormais des conséquences directes sur les civils des deux côtés, rendant la situation encore plus dramatique.
Propagande et manipulation de l’information
Face à cette évolution, un flot de propagande accompagne le conflit, avec des vidéos truquées pour créer une illusion de victoire imminente. Cette dissonance cherche à minimiser la réalité des pertes civiles et à justifier les actions militaires, en présentant l’ennemi comme une incarnation du mal.
Implications économiques et financières
Les investisseurs semblent prendre des risques calculés, opérant sous la devise « acheter au son du canon ». Malgré la montée des tensions, les marchés ont montré une résilience inattendue, alimentée par des cycles historiques où les conflits au Proche-Orient entraînaient des hausses des marchés après une période d’incertitude.
Le baril de pétrole WTI a fluctué autour de 74 € (avant de retomber à 67,50 €), ce qui a suscité des inquiétudes quant à l’inflation et à la croissance mondiale.
Perspectives d’une escalade
L’opération israélienne, nommée _Rising Lion_, vise à réduire l’influence iranienne, et Benjamin Netanyahu a clairement indiqué que celle-ci ne s’arrêterait qu’avec la destruction des capacités nucléaires iraniennes. Les tensions restent élevées, et le risque d’un embrasement généralisé se profile, d’autant plus si les États-Unis s’impliquent davantage dans le conflit.
Alors que la situation demeure volatile, les investisseurs continuent de parier sur une stabilisation des marchés, malgré les incertitudes croissantes, révélant une fois de plus que les conflits au Proche-Orient peuvent profondément influencer les dynamiques économiques mondiales.
